Stephane M

Antiraciste

  • Rien ici sur le juge, Bernard Lemaire, qui a décidé que les responsables politiques haut placés avaient le droit absolu de violer des prostituées (et des non prostituées d’ailleurs) ?
    On préfère ici réformer la manière dont la grammaire traite du genre...

    • Je n’ai pas trouvé le bon article : celui qui nous expliquerait enfin pourquoi Strauss-Kahn a pu exercer un permanent droit de cuissage (cad droit de viol) sur les femmes, en étant constamment protégé.

      Le bon article décrirait par quels mécanismes les réseaux politiques et médiatiques et les boîtes de communication ont pu en permanence pemettre à cet homme de poursuivre ses agressions contre les femmes.

    • et pourquoi taper sur les personnes défendant la grammaire non genrée, principalement des femmes/féministes, perpétuant ainsi la situation archi-rejouée de la personne appartenant à une catégorie dominante qui va expliquer aux personnes appartenant à une catégorie dominée comment mener leurs luttes ?

    • C’est moi la catégorie dominante ? :-)))

      Nicolas me prend sans doute pour un homme...
      Décidément j’adore les pseudos androgynes, cela permet de débusquer les préjugés sexistes dans un sens ou dans l’autre.

      Sur Mediapart, quand je défendais le droit des femmes à porter un foulard ou un voile lorsque que c’est réellement leur choix personnel, je me suis faite traitée de « suppôt du patriarcat ». Une expérience que je n’aurais sans doute pas pu faire si j’avais choisi « Marguerite » comme pseudo ... ;-)

      Amicalement

    • Ensuite je pense que la grammaire ne fait que refléter la réalité des rapports de domination. Quand ils seront renversés la grammaire changera. Mais espérer faire jouer un phénomène inverse, à mon avis, est parfaitement illusoire.

    • Est-ce qu’il y a quelque part une pétition demandant la démission du juge Lemaire qui absout le viol des prostituée ?
      Je pense que cela pourrait avoir une certaine efficacité dissuasive pour les autres magistrats tentés de se coucher ainsi.

    • C’est dans les commentaires sur Mediapart que je trouve des éléments de réflexion intéressants : pourquoi diable avoir choisi l’accusation la plus difficile à étayer, celle de « proxénétisme » ? Alors que des prostituées (et d’autres femmes) se sentant réellement protégées, auraient pu témoigner des violences sexuelles. Il y a suffisamment de témoignages dans ce sens contre cet individu.

    • Si un préjugé sexiste c’est de penser qu’une personne qui s’exprime sous le nom de Stéphane est un homme, alors j’en ai un paquet ... Et oui si tu avais été Margueritte je ne t’aurais pas harponnée car si tu don’t need feminism c’est ton problème mais j’irai pas t’importuner car mal placé pour te faire la leçon sur le sujet.

      Par contre si tu es réellement une femme, tu peux me dire pourquoi tu postes sous pseud masculin ? J’imagine que c’est pas un bouclier anti pro-féministe ...

    • Pourquoi Nicolas, as-tu besoin de savoir le genre de ceux avec qui tu échanges ? Je pense que se poser à soi-même cette question est utile. Cela vaut pour tous. Nos réponses individuelles révèlent quelque chose de notre société qui nous fabrique en partie.

      Fort heureusement aucune règle, aucune loi n’oblige à déclarer son genre à travers son pseudo ;-)

      Et il est très intéressant de brouiller ce genre d’étiquette et d’observer ce qui se passe : cela te rend un peu agressif. L’agressivité est fréquente quand on trouble ce genre de caractérisation. Je pense que c’est parce qu’inconsciemment c’est un repère encore majeur dans nos hiérarchies et donc dans nos modes de communication.

      Je suis féministe.

      Et je suis une femme. Mais dans quelle mesure cette information ici est-elle vraiment utile ? Est-il légitime de la réclamer ?

      Je pense que nous sommes tous sexistes, moi y compris (je pense également qu’on a inconsciemment des préjugés racistes). Mais on peut tenter de dévoiler ce qui se cache dans nos inconscients (qui a été inscrit au cours du temps par ce dans quoi on a baigné et par les médias), pour s’en libérer.

      Amicalement

    • Je n’ai pas besoin de connaître le genre, il se trouve que c’est une des catégories les plus véhiculées par les pseudos, et que je prends tout type d’information pertinente quand je lis quelque chose. Après la portée sociologique de ton « brouillage », je doute un peu de sa pertinence. Si c’est pour trouver qu’on répond différemment selon que la personne en face est femme ou homme, ça me semble déjà évident. Et ça me semble normal quand on parle de luttes féministes ...

    • Le discours féministe est aujourd’hui très souvent détourné : il peut être utilisé contre d’autres cultures en posant comme implicite que les femmes sont beaucoup mieux traitées dans la culture occidentale (ce qui se discute en regard du nombre de femmes occidentales blessées ou tuées par des proches), ou contre une déclaration qui dérange un peu, en essayant de faire passer cette position comme machiste.

      Les machistes existent évidemment, mais parfois on ne se donne pas le mal de comprendre la position avant de porter cette accusation. L’accusation de machisme est parfois un peu utilisée comme celle d’antisémitisme, par commodité agressive.