Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Jurassic Sick World | Le blog d’un odieux connard
    ▻http://unodieuxconnard.com/2015/06/14/jurassic-sick-world

    Avant de commencer le prĂ©sent #spoiler, je tiens Ă  informer mon aimable lectorat qu’Hollywood vient de faire un pas de plus en direction du n’importe quoi ouvert et assumĂ©. Et pour vous dĂ©tailler la chose, laissez-moi vous prĂ©senter le #pitch officiel de Jurassic World, tel que prĂ©sentĂ© sur les sites officiels par la production elle-mĂȘme.

    L’Indominus Rex, un dinosaure gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©, pure crĂ©ation de la scientifique Claire Dearing, sĂšme la terreur dans le fameux parc d’attraction. Les espoirs de mettre fin Ă  cette menace reptilienne se portent alors sur le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude.

    Je reprends pour les deux du fond qui n’écoutaient pas.

    [
] _le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude .

    Ah oui. D’accord.

    La « _cool attitude « . Faut-il vraiment que je commente ? Que je souligne que les types sont tellement Ă  court d’idĂ©es qu’ils en sont Ă  rajouter ce genre de trucs dans le pitch ? Est-ce que quelqu’un d’autre que moi a envie d’enfoncer ses pouces dans les orbites du coupable Ă  la simple lecture de pareille expression ?

    Jurassic World l’annonçait : un doux fumet d’étron s’échappait dĂ©jĂ  de son pitch. Mais alors, quid de la rĂ©alitĂ© ? Tout cela n’était-il qu’une erreur du stagiaire en charge de la rĂ©daction du #film ? Ou bien est-ce que toute votre enfance va se faire piĂ©tiner en l’espace de deux heures ?

    Spoilons, mes bons !

    #portnawak

    • Caricature d’enfant de film amĂ©ricain, il a une coupe de cheveux Ă  la con, des valeurs familiales qui feraient passer Sarah Palin pour une dangereuse gauchiste, passe son temps Ă  courir partout (la dĂ©finition de « espiĂšgle » selon Hollywood) quant Ă  sa supposĂ©e intelligence, elle ne se manifeste que par sa capacitĂ© Ă  brailler Ă  voix haute des informations tirĂ©es de WikipĂ©dia en permanence, mĂȘme sans rapport avec la conversation en cours. Et comme en plus il ne s’arrĂȘte jamais et court partout, nous l’appellerons Ritalin.
      Son frĂšre, ce n’est guĂšre mieux ; je pense que dans le scĂ©nario, son personnage est dĂ©crit avec la seule ligne suivante : « a une sĂ©rieuse crise de priapisme« . En effet, Ă  part baver sur tout ce qui porte roploplos (Ă  quelques exceptions scĂ©naristiques prĂšs, sur lesquelles nous reviendrons), il a Ă  peu prĂšs autant de personnalitĂ© qu’une pantoufle fraĂźchement honorĂ©e par un cocker. Etant donnĂ© le dĂ©sordre chimique qui secoue son corps fraĂźchement pubĂšre, nous l’appellerons donc Hormonax.