kaparia

animateur d’un espace de création dans le quartier de Kypseli, Athènes

    • Je me souviens de la mort de Malik Oussekine et de Pasqua le fustigeant parce que, en mauvaise santé (diabétique je crois), il était allé manifester.
      Manifester quand on n’a pas la santé pour résister à un matraquage policier dans une entrée d’immeuble, quel manque de tact ...

      J’aimerais croire en Dieu pour m’imaginer Pasqua en train de brûler en enfer, préparant la place pour Hollande, Valls et Cazeneuve, ces harceleurs de réfugiés syriens et érithréens.

    • Étudiants, si vous saviez, #Cash n°5, janvier 1987.
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5537

      Rares sont les mouvements qui se terminent par des victoires. Celle du mouvement étudiant et lycéen apparait comme exemplaire. Et pourtant, elle a laissé à tous ceux qui l’ont vécue un goût amer - la mort nous dira-t-on. Un mort dans une société démocratique, ce n’est pas respectable. Un état évolué doit pouvoir user de ses forces de répression sans dérapages. Les 16-20 ans, ceux qui ne sont pas arabes, punks ou qui ne se promènent pas aux Halles le samedi soir n’auraient jamais du savoir qu’un CRS c’est con, ça pue l’alcool, et que ça tue, parce qu’on n’a toujours pas découvert comment contrôler par informatique une ratonnade.

    • Mort d’un ministre. Une #biographie politique de Pasqua confrontée à la plus récente actualité du même
      https://npa2009.org/actualite/mort-dun-pourri

      Hommages, ô désespoir

      Au total, une histoire dont les aspects invisibles sont certainement encore plus nombreux et plus noirs que ce qui a pu affleurer jusqu’ici. Et de quoi nous désespérer d’entendre ou de lire les politiciens « de gauche » se répandre en déclarations complaisantes. Ainsi, Sapin a pu déclarer : “Je veux regarder aujourd’hui, au lendemain de sa disparition, la personne joviale et pleine d’entrain”, pendant que Valls en rajoute avec sa tirade : “Jeune résistant, gaulliste, ministre, voix originale et parfois controversée, Charles Pasqua incarnait une certaine idée de la France” et évidemment Mélenchon avec une bonne blague racontée en imitant l’accent du sinistre personnage : “C’était un républicain qui n’avait pas peur” se vantant de cet échange d’amabilités : « “Mais dis donc Charles, c’est toi qui a expulsé 43 diplomates américains ?”. Il me répond : “non, c’est pas moi”. Alors on passe et je me retourne et je dis : “mais si c’est toi, je m’en souviens très bien”. Il me dit : “Non, moi j’ai expulsé 43 espions américains” ».

      #opacité