L’urbanisme d’Alger et les pérégrinations intellectuelles de Le Corbusier
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Dans ses rapports au pouvoir, ce qui est rappelé par cette actualité éditoriale, les multiples critiques soulignent sa fascination pour le pouvoir. Toute sa vie, il restera fasciné par le pouvoir et l’autorité, même si, comme lui-même l’avoua dans un documentaire diffusé par la chaine franco-allemande Arte, la politique dont il se fait une idée assez flou, ne l’intéresse pas. Ce qu’il a toujours cherché en réalité c’est une autorité qui lui permette de construire sa ville radieuse. Et quand il croit avoir trouvé l’occasion de la réaliser, il adhère aveuglément au régime qui est près à l’écouter. C’est pourquoi il sera fasciné par l’URSS sous Staline et « attendra pendant quelque temps, à l’hôtel Carlton de Vichy, que Pétain l’appelle », note Michel Ragon. Mais ni Staline, ni Pétain n’ont été convaincu par ses théories. Seul Nehru l’a pris au sérieux et il l’a introduit pour diriger la construction de la ville de Chandigar.