• Article offert : En Tunisie, les forces de sécurité sont prises en défaut à Sousse | Mediapart
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    Plusieurs cadres du ministère sollicités depuis vendredi par Mediapart pointent du doigt le limogeage en mars 2015 de Imed Ghodhbani, jusque-là directeur général de la sûreté nationale, accusé d’être trop proche du parti Ennahda (parti au pouvoir de janvier 2012 à janvier 2014, et qui fait partie de l’actuel gouvernement de coalition). Plus grave, selon ces mêmes sources : ce limogeage s’est accompagné de la suppression pure et simple de ce poste à la direction générale de la sûreté nationale, la direction de la police étant dès lors censée être directement assurée par le secrétaire d’État aux affaires sécuritaires, Rafik Chelly, nommé en février 2015. L’autorité de Rafik Chelly s’impose déjà au directeur général de la garde nationale, ainsi qu’au directeur de l’office de la protection civile.

    C’est dans ce schéma de direction que la Tunisie a connu ces deux attentats les plus meurtriers. La suppression de la fonction de directeur général de la sûreté nationale a en effet été annoncée le 3 mars 2015, soit 15 jours avant l’attentat du Bardo...