Ca résume assez bien les choses (et c’est un journal de droite qui le dit) : Tsipras n’étant ni libéral ni révolutionnaire, il est contraint de s’en remettre à son sacro-saint principe de démocratie. Peu importe qu’il ait été élu sur la base d’une orientation centriste qui dès le début n’était pas vraiment réalisable, le fait est qu’aujourd’hui il a besoin de prendre acte du fait qu’elle était pas réalisable et qu’il a besoin de renouveler sa légitimité. En effet sans référendum il n’a ni la légitimité (du point de vue de la démocratie bourgeoise) de refuser l’accord (ça serait déborder son mandat sur la gauche) ni la légitimité d’accepter l’accord (ça serait déborder son mandat sur la droite).
►http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-pourquoi-la-position-d-alexis-tsipras-reste-coherente-488719.html