AnarSonore

La révolution ne sera pas télévisée, Ni retransmise en scène sur un i-pod de couleur. Elle ne sera pas non plus attisée par les socio-demo-quartz à l’urne transparente, Ni par les écrivains de plateau-télé-repas producteurs de Mac-book. Non, la révolution ne sera pas télévisée,... Elle ne s’invitera pas chez Pujadas, Ni ne savourera le Pernod du midi en montrant sa cuisse. Elle ne délivrera pas que le discours Et ouvrira d’autres grilles que celle des programmes. Elle sera à une autre place, en banlieue ou au centre-ville, Dans une ruelle peut-être, organisée et mobile, Eloquente enfin de silence, subtile, indétectée, avertie, avisée : La révolution ne sera pas télévisée !

  • QUE FAIT LA POLICE ? – Bulletin d’information anti-autoritaire – Nouvelle série – numéro 54 – novembre 2011
    http://quefaitlapolice.samizdat.net/?p=349

    Les mauvais sujets de la hiérarchie policière
    Le commissaire divisionnaire Michel Neyret n’est pas le premier « grand flic » ayant franchi la ligne rouge. Nombre de ses collègues l’avaient précédé dans cette voie. Quelques exemples célèbres :
    . Le 26 novembre 1993, le commissaire Jean-Marc Peyre est condamné à cinq ans de prison pour vol de livres rares.
    . Le 3 mars 1997, le commissaire Philippe Féval, de la BRB de Paris, est condamné à quarante deux mois de prison pour trafic de drogue.
    . Le 15 janvier 2005, Michel Carrosso, commissaire de police à Carpentras, compromis dans une affaire de prostitution, se voyait lesté d’une année de prison avec sursis.
    . Le 13 mars 2008, le commissaire Philippe Moigne, de la Brigade financière de Paris, était placé en garde à vue sous le soupçon de vente de fichiers de police. Il passe cinq mois en détention provisoire. L’affaire n’a pas été encore jugée.
    . En mars 2009, le commissaire Stéphane Marchand, en poste à Juvisy (91), est pris dans une affaire de détournement de fonds. Il sera condamné à huit mois de prison avec sursis.
    . En juin 2011, le commissaire François Ottavioni est mis en examen dans le cadre d’une affaire de corruption. L’affaire est en cours d’instruction à Paris.
    Il est bien évident que cette liste serait bien plus longue si l’on y ajoutait ls hauts cadres de la police qui se sont lourdement compromis avec les occupants nazis, de l’été 1940 à l’été 1944. Au premier rang d’entre eux l’ex-inspecteur Bony qui, en compagnie du truand Lafond, avait constitué une officine de la Gestapo française, la « Carlingue », rue des Saussaies, à Paris. Sans oublier les commissaires Rottée et David, qui s’étaient illustrés comme tortionnaires de résistants, fusillés après la Libération… (D’après Le Monde, 3 octobre 2011)