• Ah merci :)

      Pourquoi les agriculteurs ne s’organisent pas pour court-circuiter la grande distribution ? Je crois qu’ils sont piégés. Leurs exploitations sont souvent sur-dimensionnées, avec les crédits-dettes qui vont avec, du coup beaucoup à écouler et des productions pas forcément vendables sur les marchés gourmands l’été ... Et puis il faut voir les volumes de ventes de la grande distribution, les % de vente en légumes ou autre c’est assez impressionnant.

    • Le fait qu’ils soient couverts de dettes, avec des exploitations surdimensionnées, je suis absolument d’accord avec toi. Qu’ils soient piégés, aussi. Ils sont également piégés (ça va avec le surdimensionnement) par la charge de travail : ils bossent tellement qu’ils ont le nez dans le guidon. Plus le temps de réfléchir.

      Je pense de plus en plus que peut-être, une solution serait dans une organisation de vente de taille moyenne. C’est-à-dire plus grand que la vente directe proprement dite (qui atteint ses limites) mais plus petit que les industries agroalimentaires, qui supposent d’inonder le pays, voire le continent, de ses produits.
      Des groupements de producteurs qui permettraient quand même de commercialiser dans la grande distribution à l’échelle de la région et de sécuriser une partie de la vente des produits. ça existe déjà de manière ponctuelle et ça marche.
      Je ne pense pas que ce serait une solution miracle mais ça mériterait d’être tenté. De toute façon, ils n’ont pas grand chose à perdre. Le plus compliqué, c’est qu’en temps de crise, il est difficile d’investir.