Sur #Maïdan, un #réfugié #tatar se meurt
Un an et demi, déjà. Sur Maïdan, épicentre de la Révolution de la dignité, durant laquelle plus de 80 personnes ont perdu la vie entre fin 2013 et début 2014, les stigmates de la tragédie sont omniprésents. Dans l’air flotte un étrange mélange de douceur de vivre — particulièrement le dimanche, lorsque la rue Krechtchatik est fermée à la circulation — et de colère latente : l’Ukraine, où il faut parfois payer soi-même l’essence pour que l’ambulance vienne vous chercher, n’est de loin pas le pays dont les révolutionnaires rêvaient. Certains pensent qu’il faut laisser du temps au temps, d’autres, qu’un “troisième Maïdan” sera nécessaire pour faire une nouvelle fois le ménage. Zou, du balais ! Virer ces dirigeants pleins aux as qui promettent… de tenir leurs promesses, tandis que la population étouffe. Et puis il y a cette guerre, qui engloutit des millions et déchire les familles…
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#Ukraine #grève_de_la_faim