Les codes secrets du poisson dans l’art du bijou tunisien
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Le houta (poisson) était déjà associé chez les Phéniciens au culte de Tanit, déesse carthaginoise. Il représentait la chance et la prolificité.
Dans la religion chrétienne primitive, le poisson constituait un signe de reconnaissance entre les chrétiens pourchassés à Rome tandis que, dans la religion juive, il protégeait contre le mauvais œil, comme l’atteste cette phrase du Talmud : « Les poissons de la mer, recouverts par les eaux sur lesquels le mauvais œil est sans pouvoir » (Source : www.harissa.com).
Plus tard, les musulmans en ont fait le signe de la vigilance du fait que les poissons ne ferment jamais l’œil. Par extension, le poisson éloigne le mauvais œil et porte chance. D’ailleurs dans des cérémonies de mariage à Bizerte ou à Sfax, le marié tourne plusieurs fois autour d’un poisson pour éloigner le malin.