• Du grand enfermement aux péniches du coeur, une histoire des DDASS - via @vacarme
    http://www.vacarme.org/article7.html

    « Née en 1964, la direction départementale des affaires sanitaires et sociales a vécu vingt ans. Vingt ans au cours desquels elle a affirmé sa place et son rôle dans la mise en oeuvre de la politique sanitaire et sociale du pays. Elle a su se situer au carrefour des interventions de l’État, du département, des communes, de leurs établissements publics et également des organismes de Sécurité sociale, des hôpitaux et des institutions privées. » [1] Les DDASS seraient-elles mortes en 1984, comme le laisse entendre cet hommage d’un ancien directeur ? Une certaine DDASS assurément, à laquelle une autre a immédiatement emboîté le pas. Depuis les lois de décentralisation des années 1983-1985, la prise en charge des affaires sanitaires et sociales à l’échelle du département a été scindée en deux, répartie entre les DDASS nouvelle manière - autrement nommées #DDASS-État et rattachées aux préfets, relais départementaux de la politique sanitaire et sociale du pouvoir central - et les services sanitaires et sociaux gérés par le #Conseil_général (à Paris, la DASES, « Direction de l’Action Sociale, de l’Enfance et de la Santé », mais chaque direction départementale a forgé son propre nom). C’est le paradoxe des DDASS ultime formule : produites, aussi loin que leur histoire remonte, par regroupement et scissiparité ; voulue à la fois administrations de proximité et perpétuation d’un jacobinisme sanitaire et #social.

    Publié en 2000, cet article se concluait par l’évocation des réponses socialistes aux #mobilisations_de_chômeurs_et_précaires de 1997/98.
    « Fonds d’urgence sociale » (#FUS), #Jospin