• Le business féroce de la résidence alternée imposée
    Comment les prédateurs chassent d’autres prédateurs.
    https://storify.com/WCM_JustSocial/le-business-de-la-residence-alternee

    Ce n’est pas un secret : les associations de défense des « droits des pères » ont le vent en poupe. Ces associations sont composées d’hommes prêts à harceler leurs ex compagnes (faits pour lesquels certains ont été condamnés), et d’enchainer les procédures juridiques pour obtenir la résidence alternée ou exclusive de leurs enfants. Motivés par une hargne sans borne, et d’un sentiment de victimisation par la justice (rappelons le : une bonne partie d’entre eux ont été condamnés pour divers faits de violences), ces membres d’associations de défense des « droits des pères » n’hésitent pas à enchainer les conseils - allant jusqu’à traîner leurs avocats en justice dès que les jugements ne sont pas conforme à leurs très hautes prétentions.+
    Du pain béni pour une catégorie sans scrupules de professionnels du droit, pour qui ces hommes représentent un vivier de clients intarissable. La plupart des avocats qui courent après ces grands procéduriers se contentent de les appâter en publiant sur leurs blogs professionnels des petits billets alléchants résumant le bien fondé des revendications militantes - la résidence alternée. Mais d’autres avocats ont la drague un peu plus lourde.
    http://www.apelbaum.com/un-groupe-de-paroles-pour-les-peres-divorces_ad201.html
    http://www.europe1.fr/faits-divers/un-avocat-sans-scrupules-facture-jusqu-a-15-000-euros-l-audience-2391097
    La palme d’or du « pick up artist » revient, cependant, à une plateforme numérique de mise en relation entre justiciables et avocats nommée Jurifiable.com, et éditée par par la société ABEL EDUCATION SYSTEM

    #divorce #violence #harcèlement #femmes #enfants #masculinistes

    • Petit rappel des statistiques :
      – 93% des pères et 96% des mères obtiennent satisfaction devant le Juge desAffaires Familiales – un taux de satisfaction frôlant de l’équité.
      – 15,3% des pères demandent la résidence exclusive et 12,4% l’obtiennent.
      – 18,8% des pères demandent la résidence alternée et 17,3% des pères l’obtiennent.
      Les 1,5% des refus de résidence alternée sont justifiés par " l’intérêt supérieur de l’enfant ", mais une garde élargie est souvent proposée au père.

      – 71% des parents choisissent ensemble de confier la résidence principale à la mère.
      – 7,9% des pères ne se prononcent pas sur leur souhait d’accueillir l’enfant ou non (entendez : ils ne se présentent pas à l’audience) - soit 4 fois plus d’absentéisme que les mères.
      – Seul 10% des séparations sont classifiés comme « conflictuelles » concernant le mode de résidence - ce sont aussi les situations ou des violences conjugales ou envers l’enfant ont été constatés.