@nicolasm : toutafé !
Comme toute activité économique, une exploitation agricole doit produire... un revenu avant tout, la partie agricole n’étant qu’un « mal nécessaire ». Le revenu se distribue ensuite entre l’exploitant, ses fournisseurs, ses créanciers, l’Etat, etc. qui tous concourent à lui rappeler ainsi cette contrainte première.
A ce titre, les arguments sur la capacité des techniques non industrielles (ou plutôt moins industrialisées) à fournir de meilleur rendement en terme de produit consommable (et qui ne soit pas nuisible) n’ont malheureusement aucune portée, car le rendement qui valide ou pas l’activité de l’exploitant agricole, c’est celui de la valeur créée (directement ou indirectement), c’est-à-dire de la valorisation du capital (à un niveau global qui inclut le capital propre de l’exploitant mais aussi tous ceux avec lesquels il est en interaction, c’est-à-dire au final toute la société). Cela découle du fait que le travail effectué et ses résultats sont des marchandises, et que ce fait impose une dynamique qui domine tout, sans égard pour le contenu concret des activités et des produits