Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • De retour de son voyage touristique en Arabie séoudite, Geagea dénonce la vraie source de la corruption au Liban : Geagea : La vraie source de la corruption est la présence d’un mini-État au sein de l’État
    http://www.lorientlejour.com/article/942763/geagea-la-vraie-source-de-la-corruption-est-la-presence-dun-mini-etat

    « La source de la corruption n’est pas la classe politique libanaise. La vraie source de la corruption est la présence d’un mini-État au sein de l’État », a ajouté M. Geagea en référence au Hezbollah. « Nous serons constamment dans une situation de crise tant que notre État est affaibli », a-t-il poursuivi.

    Hum… Pour ce qui est de « mini-État », voici un passage de la version longue (inédite, donc) de mon article sur le #Cablegate au Liban :

    En juin 2006 déjà, Samir Geagea s’inquiète de la montée en puissance des services des Forces de sécurité intérieure (composante largement sunnite), et notamment de la nomination par Saad Hariri de Wissam Hassan à la tête des services de renseignement (06BEIRUT2221). En janvier 2007 (07BEIRUT133), « chuchotant vers l’ambassadeur [américain], [l’ambassadeur séoudien au Liban Abdulaziz] Khoja lui dit que “nous devons aider Saad (Hariri), Walid (Jumblatt), et même (Samir) Geagea,” avec de l’argent et des armes ». En avril 2008 (08BEIRUT490), Walid Joumblatt s’inquiète de « l’entraînement des milices sunnites de Saad [Hariri] », dont il suppose qu’elles sont constituées de « 15000 membres à Beyrouth, et encore d’autres à Tripoli » à l’inititative du chef des Forces de sécurité intérieure Ashraf Rifi ; la Chargée d’affaires américaine ajoute sa propre note : « Les Jordaniens ont refusé d’entraîner des membres des Forces de sécurité intérieure (FSI) sélectionnés et approuvés par l’Ambassade pour participer à un programme [financé par les américains], au motif qu’ils ne voulaient pas être impliqués dans l’entraînement de “la milice de Saad”. » Le 9 mai 2008 (08BEIRUT642), le chef des Forces libanaises (chrétiennes) Samir Geagea « informe [les américains] qu’il dispose de 7000 à 10000 combattants prêts à être mobilisés, ajoutant qu’ils auraient besoin d’armes ». Le 11 mai (08BEIRUT652), Nayla Maouwad et Amine Gemayel, en présence de Marwan Hamadeh, annoncent que « les leaders du 14 Mars savent comment mettre leurs milices en ordre de marche, mais qu’ils auraient besoin du “support tranquille” des États-Unis, insistant sur le fait qu’ils auraient besoin d’armes dans les prochains cinq ou six jours pour pouvoir battre le Hezbollah ». Le 15 mai, Walid Joumblatt (08BEIRUT698) : « “Nous devons nous préparer à un autre round. Nous devons maintenir le secret à ce sujet et être bien organisés.” [Évoquant ses supporters druzes du Chouf] Il déclara qu’il ne savait pas encore comment il obtiendrait le matériel nécessaire, remarquant que le député des Forces libanaises Tony Zahra voulait travailler avec Saad Hariri pour savoir si les Séoudiens étaient prêts à fournir des armes. […] Il suggéra qu’il avait besoin de mines terrestres, mais [les Américains] ont fortement découragé cette idée. »

    Pour rappel, l’article « court » (bon, pas très court tout de même) avait été publié sur Nouvelles d’Orient :
    http://blog.mondediplo.net/2013-06-24-Au-Liban-ce-que-devoilent-les-cables-de-Wikileaks

    • Salut,
      Je ne savais pas qu’il y avait une version longue. Tu n’envisages pas de la publier quelque part pour qu’elle soit dispo ? (même si la version « courte » est intéressante également)