AnarSonore

La révolution ne sera pas télévisée, Ni retransmise en scène sur un i-pod de couleur. Elle ne sera pas non plus attisée par les socio-demo-quartz à l’urne transparente, Ni par les écrivains de plateau-télé-repas producteurs de Mac-book. Non, la révolution ne sera pas télévisée,... Elle ne s’invitera pas chez Pujadas, Ni ne savourera le Pernod du midi en montrant sa cuisse. Elle ne délivrera pas que le discours Et ouvrira d’autres grilles que celle des programmes. Elle sera à une autre place, en banlieue ou au centre-ville, Dans une ruelle peut-être, organisée et mobile, Eloquente enfin de silence, subtile, indétectée, avertie, avisée : La révolution ne sera pas télévisée !

  • Document : pour #Michel_Onfray, #Marine_Le_Pen est « libertaire » | Confusionnisme.info
    http://confusionnisme.info/2015/09/06/document-pour-michel-onfray-marine-le-pen-est-libertaire

    En pleine crise migratoire et en plein retour en force du souverainisme dont nous essayons sur ce site de cerner les contours, il est bon de rappeler ce que disait Michel Onfray, pseudo-libertaire il y a un an sur RTS (Radio-Télévision suisse) le 27 août 2014, à propos des souverainistes et du souverainisme :

    « ces gens-là ils sont majoritaires dans la population et minoritaires dans leur représentation. Et je pense que quand on s’aliène, quand on se vend, quand on renonce à sa souveraineté nationale au profit d’une souveraineté européenne, et bien effectivement, on renonce à la liberté, on n’aime pas la liberté quand on demande à Bruxelles de décider de notre ligne politique. […] Ceux qui veulent recouvrer la liberté, je les appelle des « libertaires », donc ça va chez nous en France de Marine Le Pen à Mélenchon en passant par l’aile gauche du parti socialiste et l’aile gauche de l’UMP, ça fait beaucoup de monde en France. »

    Interrogé sur la xénophobie de certains partis souverainistes comme en Suisse celui de l’Union démocratique du Cente, à la question de savoir si le rejet des étrangers était un risque à courir, Onfray a répondu :

    « considérer que la totalité des flux d’immigration du monde ne peuvent pas se trouver concentrés dans les pays d’Europe, ce n’est pas ne pas aimer les étrangers. On peut simplement vouloir protéger un pays ou une Europe, qui elle est impliquée dans une mondialisation, et ça peut être une façon de défendre son économie et son peuple. Je ne pense pas que ce soit une occasion de ne pas aimer les étrangers que de défendre son peuple en disant que nos ouvriers puissent travailler, que les familles puissent avoir de l’argent parce qu’il y aura un travail, etc. Ce n’est pas détester les étrangers, ça. »

    Pauvre philosophe, qui ignore que la majorité des migrations se font dans un sens Sud-Sud et pas Nord-Sud ! Merci au lecteur qui nous a déterré cette perle, démontrant encore s’il en était besoin que Michel Onfray n’a rien d’un libertaire, mot dont il ne semble même plus comprendre le sens réel.