J’ai quand même gardé le bordel… mais je ne sais pas trop comment.
Le papier et les stylos (surtout les stylos morts) ne sont pas solubles dans l’informatique (ni les bidules, les dessins d’enfants, les cartes postales, les tracts, les machins, les impressions ratées mais qu’on garde pour sauver les ours polaires en se disant qu’on va s’en servir de brouillons ou pour imprimer au verso, les impressions ratées re-ratées au verso qu’on garde parce que la poubelle du bureau est pleine, les câbles USB, les cartes SD, les cartouches d’imprimante vides qu’on recyclera un jour prochain, les souvenirs, les bouquins, les « ça peut servir »...)
En me rendant dans un Apple Store la semaine dernière pour remplacer mon ordinateur, je m’étonnais encore du vide alentour : il n’y a rien d’autre que les machines (pas même un cartel avec le prix ou les caractéristiques techniques) et les humains, ne les oublions pas, vendeurs, acheteurs et autres curieux. Pour connaître le prix et comparer les caractéristiques, il suffit de manipuler la machine en question et d’aller voir en ligne. Tout se passe sur ces écrans.