AnarSonore

La révolution ne sera pas télévisée, Ni retransmise en scène sur un i-pod de couleur. Elle ne sera pas non plus attisée par les socio-demo-quartz à l’urne transparente, Ni par les écrivains de plateau-télé-repas producteurs de Mac-book. Non, la révolution ne sera pas télévisée,... Elle ne s’invitera pas chez Pujadas, Ni ne savourera le Pernod du midi en montrant sa cuisse. Elle ne délivrera pas que le discours Et ouvrira d’autres grilles que celle des programmes. Elle sera à une autre place, en banlieue ou au centre-ville, Dans une ruelle peut-être, organisée et mobile, Eloquente enfin de silence, subtile, indétectée, avertie, avisée : La révolution ne sera pas télévisée !

  • Onfray et les « dictateurs laïcs » - Libération
    http://www.liberation.fr/politiques/2015/09/14/onfray-et-les-dictateurs-laics_1382555

    Lors de sa dernière conférence, vendredi au Mémorial de Caen, #Michel_Onfray s’est attaché à démontrer pourquoi le « 7 janvier est notre 11 septembre ». Il a renvoyé dos à dos deux « barbaries », celle d’Al-Qaeda et celle de l’Occident (et des Américains en particulier). Selon lui, nous vivons « un choc des civilisations » voulu par Ben Laden et validé par Bush. L’Occident judéo-chrétien, « la civilisation qui s’effondre, la nôtre », étant voué à subir des attaques incessantes de l’islam radical, d’une « civilisation en pleine forme ». « Les soldats américains meurent pour un salaire alors qu’en face, il y a une armée de gens prêts à mourir pour des idées », a-t-il déclaré. Pour éviter « cette forme de "petite guerre" théorisée par Clausewitz », il a appelé à se « désengager de toutes ces guerres contre des gens qui ne nous ont rien fait ». « Si nous voulons la paix, plutôt que de croire qu’il y a des bons et des méchants, il nous faudrait reprendre la diplomatie, les échanges, les discussions ». Après avoir fustigé BHL, l’accusant « d’être à l’origine de la destruction d’un pays, d’un peuple, de la Libye », il a fait l’éloge de la figure des « dictateurs laïcs » au Moyen-Orient. Se gardant bien de citer Al-Assad, il a jugé qu’ils permettaient d’équilibrer « les forces et les terreurs » et qu’il faudrait travailler avec les « moins méchants ».