Nestlé, Mars et Hershey’s visés par une plainte sur la traite des enfants
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Les producteurs de #Kit-Kat, #Snickers, #M_&_M’s et autres friandises prisées par les enfants exploiteraient-ils d’autres enfants pour récolter le cacao qui entrent dans leurs recettes ? Les groupes Nestlé, Hershey’s et Mars sont, en tout cas, visés par trois plaintes collectives (class actions) déposées à la fin de septembre en Californie auprès du cabinet juridique américain Hagens Berman, spécialisé dans le droit des consommateurs. Motif : la #traite et le #travail_forcé des enfants dans les #plantations de Côte d’Ivoire.
Selon les plaignants, ces trois firmes agroalimentaires importent du cacao en provenance de fournisseurs qui emploient des enfants, qui plus est dans des conditions de travail dangereuses et pénibles. Ils évoquent le transport de charges lourdes, l’exposition à des substances toxiques, le travail forcé et l’absence de paie, les menaces physiques. Nombre de ces enfants seraient vendus par des trafiquants qui les enlèvent ou les achètent dans des pays voisins de la Côte d’Ivoire.
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Selon la fondation Initiative internationale pour le cacao (ICI), une organisation créée par l’industrie du chocolat pour lutter contre le travail des enfants dans la filière, entre 300 000 et un million d’enfants travaillent dans le cacao ivoirien, allant de la contribution occasionnelle au travail forcé. Les plaignants des class actions évoquent de leur côté 1,1 million d’enfants engagés dans les plantations de cacao en Côte d’Ivoire, citant les Nations unies.
A la fin de juin, 48 #enfants âgés de 5 à 16 ans avaient été secourus lors d’une opération de police dans les plantations de cacao de San Pedro, dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, qui abrite également le premier port de cacao au monde. D’après Interpol, ces enfants, qui « travaillaient dans des conditions extrêmes, particulièrement dangereuses pour leur santé », étaient originaires du #Burkina_Faso, de #Guinée, du #Mali et du nord de la #Côte_d’Ivoire. Certains d’entre eux, « employés dans les champs depuis un an, ont déclaré aux enquêteurs travailler régulièrement de longues heures chaque jour sans recevoir ni salaire, ni éducation », selon Interpol.