#Tourisme_noir, #tourisme morbide ?
Se faire enfermer dans une prison balte et « revivre » l’occupation soviétique, observer de près les ossements humains des victimes du génocide rwandais : c’est possible en tant que... touriste.
Depuis quelques années, il est possible de visiter des endroits associés à la mort, aux souffrances, aux catastrophes : on appelle cela le tourisme noir ou tourisme sombre.
Qu’est-ce qui pousse des hommes et des femmes à opter pour ce genre de circuits. Est-ce, comme le disent certains, pour « être au plus près de l’Histoire et de ses tragédies » ? Cette forme de tourisme se développe-t-elle ? Que dit-elle du rapport qu’entretient notre société à la mort, à la barbarie ? Serait-ce un nouveau spectacle ?
Rencontre à Paris avec le photographe Ambroise Tezenas, auteur de « Tourisme de la désolation ».
Entretien avec Saskia Cousin, Docteur en anthropologie sociale (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris) et Maître de conférences en anthropologie à l’Université Paris 5 Panthéon Sorbonne.
Et en direct dans « Babylone », Rafael Matos-Wasem, géographe, docteur en Sciences économiques et sociales, Professeur à la Haute Ecole de Gestion et Tourisme à Sierre.
▻http://www.rts.ch/espace-2/programmes/babylone/6762245-tourisme-noir-tourisme-morbide-21-05-2015.html
#dark_tourism
cc @reka