• prenez ce couteau (Lorsqu’on parle du rôle des hommes dans la...)
    http://prenezcecouteau.tumblr.com/post/130616872811/lorsquon-parle-du-r%C3%B4le-des-hommes-dans-la

    Lorsqu’on parle du rôle des hommes dans la violence sexiste - dans des articles de journaux, dans des reportages télévisés sensationnalistes, ou dans les conversations de tous les jours - on se concentre surtout sur les hommes en tant qu’auteurs ou auteurs potentiels. Ces jours-ci, il ne faut pas regarder bien loin pour trouver des preuves de la douleur et de la souffrance que ces hommes provoquent. Mais en revanche, il est rare de trouver des discussions profondes sur la culture qui engendre ces hommes violents. C’est presque comme s’il s’agissait d’étranges aliens qui avaient débarqué ici d’une autre planète. Il est encore plus rare d’entendre des discussions approfondies sur les façons dont notre culture définit la “virilité”, et comment cette définition peut être liée à la chaîne sans fin des histoires de maris tuant leurs femmes ou de jeunes hommes violants des filles (parfois en filmant le viol) qu’on entend régulièrement.

    When men’s role in gender violence is discussed—in newspaper articles, sensational TV news coverage, or everyday conversation—the focus is typically on men as perpetrators or potential perpetrators. These days, you don’t have to look far to see evidence of the pain and suffering these men cause. But it is rare to find any in-depth discussion about the culture that’s producing these violent men. It’s almost like the perpetrators are strange aliens who landed here from another planet. It is rarer still to hear thoughtful discussions about the ways that our culture defines “manhood,” and how that definition might be linked to the endless string of stories about husbands killing wives, or groups of young men raping girls (and sometimes videotaping the rape) that we hear about on a regular basis.

    #nice_guy #culture_du_viol #deni

    • Les sales types

      A force d’entendre répéter toujours les mêmes choses concernant le viol, le harcèlement de rue, les violences sexuelles, mais aussi le racisme, l’homophobie, etc, il faut finir par se rendre à l’évidence.

      Il existe une dimension parallèle à la nôtre - la Dimension des Sales Types.

      Les Sales Types existent en-dehors du temps et de l’espace.

      Les Sales Types n’ont pas de parents, pas de frères et sœurs, pas d’ami-e-s, pas de collègues. Les Sales Types n’ont pas d’enfants. Les Sales Types n’ont bien entendu pas de relations amoureuses.

      La culture n’existe pas dans la Dimension des Sales Types. Les films, les livres, les chansons, l’Art, tout ça, ils connaissent pas. Ça ne les regarde pas. Ils ne savent même pas de quoi il s’agit.

      Ils doivent un peu s’emmerder dans leur univers, remarquez.

      C’est peut-être pour ça que parfois, les Sales Types, sans qu’on sache trop comment, un portail dimensionnel mal fermé sans doute, font subitement irruption dans notre réalité.

      Pouf !

      Juste le temps d’agresser quelqu’un, de laisser un commentaire dégueulasse sur Internet, de participer à une manifestation haineuse.

      Et pouf !

      Le voilà reparti.

      Vous avouerez que c’est embêtant.

      Mais au moins, c’est rassurant de se dire qu’ils ne restent pas là, parmi nous. Qu’on ne rit pas avec eux. Qu’on ne les frôle pas dans les soirées. Qu’ils ne font pas de films. Qu’on ne les épouse pas.

      Que personne ne les aime.

      Encore heureux.

      via http://mamie-caro.tumblr.com/post/130621200829/la-dimension-des-sales-types