Patti Smith, Christine and the Queens, et le soupçon d’hystérie
▻http://www.liberation.fr/chroniques/2015/10/18/patti-smith-christine-and-the-queens-et-le-soupcon-d-hysterie_1406709
Patti Smith, Christine and the Queens, et le soupçon d’hystérie
▻http://www.liberation.fr/chroniques/2015/10/18/patti-smith-christine-and-the-queens-et-le-soupcon-d-hysterie_1406709
Dommage, on ne nous raconte pas pourquoi Patti Smith a voulu changer d’éditeur, c’est peut-être aussi révélateur.
Ration en défense de Patti Smith, bonne manière de coller au client. Mais il se trouve que la Smith est plusieurs. Me souviens avoir lu que cette désormais friquée chiait sur la tronche des artistes assistés de France et de leur dépendance à l’état.
Mieux vaut réécouter Horses et ce truc là (avec Tom Verlaine ) - hystérique, oui ! - que de suivre les innombrables épisodes de son intégration au show bizz arty mondial
►https://www.youtube.com/watch?v=ZEkmoawOih0
#avoir_été #fuck_the_clock et puis l’#hiver_du_fric.
Les Débuts de Patti Smith
Dror, Entre Les Oreilles, le 22 juillet 2015
▻http://entrelesoreilles.blogspot.fr/2015/07/elo202-les-debuts-de-patti-smith.html
à partir du même sujet, un texte qui me parle et que j’apprécie aussi pour sa simplicité
▻http://je-suis-une-publication-sexiste.tumblr.com/post/131483222869/ce-qui-se-cache-derri%C3%A8re-les-crises-des-femmes
Libération a écrit une tribune qui circule en ce moment sur le web et sur laquelle je vais pas m’étendre plus que ça , ne pensant pas faire beaucoup mieux.
J’ai plutôt envie de faire un petit parallèle sur le féminisme.
Le féminisme a une image assez négative en France et trop de gens se contentent de balayer ses idées d’un revers de main, voir même à se montrer irrespectueux et violents dans leur propos en
nous reprochant constamment d’exagérer , de hurler n’importe quoi, d’être hystériques en disant que de toute façon l’égalité on l’a.
Sauf que le féminisme, c’est comme les bébés, ça naît pas dans les choux. Des millions de nanas à travers le monde ne se sont pas dit un jour « Tiens je vais faire féministe pour faire chier le monde »
Pourquoi il n’y a pas d’équivalent sérieux chez les hommes (à part les masculinistes qui rêvent de revenir à la bonne vieille domination masculine) ? Pourquoi les hommes ne se plaignent de rien et que ce sont toujours des femmes qui se plaignent ?
A un moment donné faudrait peut-être considérer que les femmes ont suffisamment de neurones pour se plaindre parce qu’il y a vraiment un problème. Pas parce qu’elles sont folles et que des idées bizarres germent régulièrement dans leur cerveau fatigué et attaqué par ces tarées de menstruations.
Il y a plein de féministes différentes. En fait, je force personne à être d’accord avec moi. Moi-même, je ne considère pas une parole brillante et sacrée parce qu’elle sort de la bouche d’une féministe. Je ne suis pas toujours d’accord avec tout ce qui peut se dire ou ce que je peux lire, donc non je ne vais pas dégainer l’arme automatique cachée dans mon soutien-gorge dès que vous dites un truc qui me plait pas. On peut toujours discuter, je suis une fille très sympa.
Mais je commence à en avoir ma claque du rabaissement constant, des moqueries et du mépris que je ne tolère plus. Il y a une tonne de blogs féministes sur la toile, des blogs qui racontent des trucs ultra-pointus et ultra-poussés sociologiquement sans doute bien plus que le mien, pleins de raisonnements et de convictions. On devient féministe, à cause d’un parcours de vie, de constations d’injustices, de lecture, bref pour 10000 mille raisons différentes, le féminisme n’étant pas un bloc homogène. Le point commun, c’est la prise de conscience que certaines choses dans le monde ne sont pas normales en ce qui concerne les femmes. Le féminisme c’est pas une illumination du jour au lendemain, c’est une construction de réflexions qui est plutôt lente.
Et c’est avec ce bagage de réflexions que je souhaite être considérée, et je veux des vrais arguments face à moi et pas qu’on se contente d’un « t’exagères » ou d’une moquerie parce que j’estime fournir bien plus que ça de mon côté. Nous ne sommes pas des folles qui se plaignent pour rien. Nous sommes des êtres humains avec des convictions et nous exigeons d’être considérées en tant que tels.
Christine and the Queens mérite d’être écoutée sérieusement.
Et moi aussi.