AF_Sobocinski

Géographe, géomaticien et historien de formation. Joueur de go et secouriste sur mon temps libre.

  • Pour faire face aux #déchets, le plan B’OM réduit leur volume
    http://www.reporterre.net/Pour-faire-face-aux-dechets-le-plan-B-OM-reduit-leur-volume

    Opposition locale au projet d’hyper-incinérateur à Échillais (Charente-Maritime), abandon définitif du projet d’usine de méthanisation à Romainville, blocage des sites d’enfouissement de déchets en Corse... Ces événements récents posent une seule et même question : quelle politique de gestion des déchets mettre en place pour demain ?

    Tous les projets cités répondent par une approche technique : incinérateurs, tri mécano-biologiques, mégadécharges… À grand renfort de nouvelles technologies, invoquées pour résoudre les problèmes posés par un volume de déchets toujours aussi important – bien que l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) constate une « stabilisation des déchets produits ». En France, le traitement des déchets représente le premier poste de dépense publique en matière d’environnement – 15,7 milliards d’euros – et il est géré à plus de 90 % par le secteur privé, « avec de juteux bénéfices », comme le rappelaient récemment des responsables du Front de gauche dans une tribune publiée par Bastamag.

    La contestation citoyenne aux choix des pouvoirs publics propose, à chaque fois, un même mot d’ordre : l’alternative zéro déchet. L’enjeu est simple : penser en amont la question du déchet. « Le zéro déchet est fondé sur un changement de paradigme favorisant la réduction à la source et la collecte séparée des #biodéchets », explique Flore Berlingen, directrice de l’association Zero Waste France [1]. Une démarche déjà à l’œuvre ailleurs dans le monde : si San Francisco fait référence depuis plusieurs années, d’autres municipalités ont emboîté le pas, comme en Italie. Avec des résultats surprenants : à Trévise, il n’y aurait plus que 53 kg d’ordures ménagères résiduelles (OMR) collectées par an et par habitant, là où un habitant français en produit en moyenne 354 kilos…