• Caroline Fourest, qu’elle crève !
    Martial Cavatz, Facebook, le 12 novembre 2015
    https://www.facebook.com/martial.cavatz/posts/10206372317841450?fref=nf

    Caroline Fourest n’est pas la copine de Val pour rien, elle partage avec
    lui au moins deux points communs : 1) elle chante partout son amour de
    la liberté d’expression tout en faisant en sorte de faire taire ceux qui
    ne pensent pas comme elle ; 2) elle use contre ses adversaires des
    mensonges les plus éhontés et des raccourcis les plus grossiers. J’ai la
    plus grande méfiance pour ses admirateurs. Alors que la laïcité peut
    être une conception généreuse permettant de vivre ensemble malgré nos
    petites différences, elle est chez elle une exigence d’alignement sur sa
    petite personne, un narcissisme de petite bourgeoise blanche.

    Cette plaie de Caroline Fourest vient de publier une recension de
    l’ouvrage de son ami Val dans Transfuge. On y apprend que l’on n’a pas
    de droit de traiter de Charlie Hebdo si on n’a pas été membre du journal
    (Mais Caroline, faut arrêter d’écrire des livres sur le FN alors) et que
    les critiques de Charlie veulent « depuis des années pousser Philippe
    Val au suicide. Les kalachnikovs l’ayant épargné, il faut bien finir le
    travail. ». Tout ça montre dans quel magma de merde nagent ses neurones.

    Ce qui est bien avec Caroline c’est qu’elle réécrit l’histoire. Elle
    nous révèle que grâce à Val, Cavanna a mené "une vie libre très
    confortable, dans sa belle demeure, jusqu’au bout.". Il serait peut-être
    intéressant à ce stade donner des chiffres, alors que Val se salariait
    13 000 euros brut Cavanna lui touchait 1 800 euros mensuel. Val a
    récupéré en quelques années 1 million d’euros de dividende et est parti
    en laissant les caisses du journal vides au point que ce dernier était
    sur le point de crever en 2014 et à la recherche de 200 000 euros. A
    l’époque, bien entendu, Val ne s’est pas proposé pour filer un coup de main.

    Au lieu de discuter des arguments et des preuves de Denis Robert, elle
    écrit : « Comment peut-on aller jusqu’à faire parler les morts contre
    les vivants pour salir une histoire qui n’est même pas la sienne ? ».
    Petit problème pour nous, Cavanna est bien plus vivant que Philippe Val,
    un écrivain ne meurt jamais mais surtout si tu t’étais un petit peu
    renseignée, tu saurais que Denis Robert et Nina Robert ont fait parler
    Cavanna de son vivant dans un très beau film, Cavanna, jusqu’à l’ultime
    seconde, j’écrirai (ça sort en DVD en décembre) où il a eu l’occasion de
    dire tout ce qu’il pensait de Charlie ce qu’il avait déjà fait dans son
    dernier ouvrage Lune de miel (Gallimard, 2011).

    Dans cet article, elle ne peut s’empêcher de dégueuler sur Siné omettant
    trois petits détails ; 1) il a été blanchi en première instance et en
    appel de l’accusation d’antisémitisme ; 2) les Prud’hommes ont considéré
    le licenciement de Siné injustifié et ont condamné le journal à 90 000
    euros de dommages et intérêts et ; 3) il est particulièrement
    dégueulasse de reprocher à Siné de ne pas être mort le 7 janvier
    (Caroline tu es toujours vivante si je ne me trompe), il n’a aucune
    leçon de courage à recevoir d’une vague chroniqueuse, lui qui a aidé les
    Algériens pendant leur lutte d’indépendance.

    Comme aurait dit Choron : "Caroline Fourest, qu’elle crève !".

    #Caroline_Fourest #Philippe_Val #Charlie_Hebdo #Cavanna #Denis_Robert #Siné