• À Paris, comme partout ailleurs, halte à la terreur contre les civils - [UJFP] | Le BN de l’UJFP, le 14 novembre 2015
    http://www.ujfp.org/spip.php?article4511

    (...) Depuis plusieurs décennies, les gouvernements occidentaux (Etats-Unis, Europe, Israël) et leurs alliés (l’Arabie Saoudite en particulier) se sont engagés dans une guerre « de civilisation ». En particulier, depuis les attentats de janvier 2015, la France a multiplié ses ventes d’armes à des pays comme l’Arabie saoudite, qui combat aux côtés des commanditaires de l’attentat ou l’Egypte.

    Ces gouvernements estiment être en droit d’intervenir partout dans le monde, et tout particulièrement au Proche et au Moyen-Orient, utilisant toutes les armes (à part l’arme nucléaire pour le moment), provoquant quotidiennement la mort de civils, les principales victimes étant les populations majoritairement arabes et/ou musulmanes (Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Palestine...). Ce terrorisme d’Etat a puissamment contribué à fabriquer des monstres comme Daesh, et à provoquer des réponses terroristes.

    Il est donc indécent de voir le Président de la République annoncer aux Français que nous serions en guerre depuis hier soir alors que cela fait des années que la guerre est portée en Afrique et en Asie, dans une logique de type colonial, et que l’on ne peut s’étonner de réactions en retour alors qu’avant-hier Beyrouth était victime d’un attentat, comme si seul ce qui se passe sur notre sol pouvait être qualifié de guerre.

    Il faut définitivement mettre en œuvre les solutions pacifiques et respectueuses des populations qui sont actuellement les plus touchées : syriennes, irakiennes, palestiniennes, kurdes et c’est dans la solidarité avec elles que nous assurerons durablement notre propre sécurité.

    Il est inacceptable que ce gouvernement puisse profiter d’une telle situation pour proposer de nouvelles limitations des libertés publiques.

    Et déjà ceux qui attisent les haines entonnent les refrains islamophobes. Et déjà les marchands d’armes sont à l’offensive. (...)