• Ce que les services belges savaient d’Abdelhamid Abaaoud
    http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/20/abaaoud-ce-que-les-services-belges-savaient_4814101_4809495.html

    La #fiche retrace également l’évolution de ses pseudonymes : Abou Omar en mai, Abou Omar Soussi en juillet 2014, puis Abou Omar Al-Baljiki, à partir de février 2015. Son adresse mail quasi certaine a aussi été identifiée. Le document retrace notamment tous les numéros de téléphone connus du djihadiste. Le dernier date de mai 2013, et il est turc.

    Comment Abaaoud entre-t-il dans le champ des « radars » des services belges ?
    #Abdelhamid_Abaaoud a commencé à connaître des ennuis judiciaires à partir de 2002 et a multiplié les séjours en prison entre 2006 et 2012, « mais jamais pour plus de trois mois », précise la note. Dans la famille Abaaoud, il est le seul à avoir des démêlés avec la justice avec son autre frère Yassine, connus pour des petits faits de délinquance.

    D’après la fiche, tout a réellement commencé pour Abdelhamid Abaaoud à la suite d’une note déclassifiée de la sûreté de l’Etat en date de février 2013. Celle-ci concerne le départ simultané vers la Syrie de sept jeunes gens.

    Rapidement, les enquêteurs vont découvrir une page Facebook où ils communiquent, intitulée : « La katiba al-muhajireen » (la #katiba_des_immigrés). Et très vite, ils vont mettre au jour la toile de leurs amitiés.

    L’importance de la #propagande surpasse toute autre considération :

    Le feuilleton s’arrête finalement en février 2015, quand les services belges tombent sur l’entretien d’Abdelhamid Abaaoud au magazine de l’Etat islamique Dabiq.
    C’est sur l’une des photos de l’article que les enquêteurs vont reconnaître deux jeunes gens soupçonnés de prévoir un attentat sur le sol belge. Ceux-ci seront tués à Verviers lors d’une intervention des forces de l’ordre belges, en janvier 2015, très peu de temps après les tueries de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher.