• Occupation du siège de campagne socialiste à Toulouse par des intermittents
    http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/25/2224203-les-intermittents-s-invitent-au-local-de-campagne-de-delga.html

    Lui est éclairagiste de cinéma, son voisin James est musicien, d’autres sont acteurs de troupes de théâtre, mais tous demandent la même chose : l’arrêt immédiat des #sanctions prises par #Pôle_Emploi (suspension des #indemnités, demandes de paiement d’#indu semblables à des rattrapages fiscaux…), la mise en place d’un cahier des charges précis sur les métiers de l’intermittence du spectacle, enfin le dialogue avec un interlocuteur sur place. Une dernière doléance qui n’est pas anodine depuis que les équipes de Pôle Emploi spectacles, qui étaient en charge du paiement des intermittents et jusque-là basées à Montaudran, ont déménagé du côté de Seynod, en Haute-Savoie. « Chacun est un cas particulier et on n’en peut plus des contrôles à distance, par téléphone, courrier ou par mail », grommelle James.

    Les #intermittents ne stigmatisent pas le reste des équipes de Pôle Emploi spectacles, qui œuvrent en permanence pour eux. Ils ne font que dénoncer la multiplication des #contrôles, « 80 en 3 mois au niveau du paiement », précisent-ils. Ce à quoi Thierry Suaud, maire de Portet-sur-Garonne, mais aussi 4e sur la liste de Carole Delga, répond avec pragmatisme : « Il faut bien distinguer ce qui entre dans le champ de la légalité concernant les contrôles sur les intermittents. Mais il faut entendre ce qu’ils disent. » Aujourd’hui, les indemnités des intermittents du spectacle s’échelonnent de 900 € mensuels à 4 500 €. « Mais il ne faut pas rêver, les contrôlés sont ceux qui touchent le moins », confie Nicolas, qui rappelle que l’étau se resserre sur eux depuis le renforcement des contrôles instauré par le ministre socialiste du #Travail, démissionnaire depuis le mois d’août dernier, François Récemment.

    #chômage #chômeurs