La Rotative

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  • #COP21 : reportage au cœur des beaux quartiers climatiques
    http://larotative.info/cop21-reportage-au-coeur-des-beaux-1331.html

    Choses vues à l’occasion de la promenade d’une chorale révolutionnaire dans Paris.

    En tout cas pas sans les nerfs, tant Pantruche s’est transformé en une immense baraque à flics. Les flics et la cybernétique ça promet de beaux moments. Crois pas que je fasse une rubrique pour PMO [3] pour autant. Imagine s’il te plait, un instant dans tes rêves, une grosse chorale sur l’avenue de la Grande armée chantant rageusement Le Père Duchêne, un hymne révolutionnaire à dépoiler tous les écolos de leur masque socialo. Autrefois, t’aurais vu du populo qui serait venu s’égailler les esgourdes rien que pour que le plaisir d’entendre des piques saignantes sur la canaille gouvernementale. Là, nib, c’est rien que des caméras de merdeux qui viennent capter de l’inédit, du boule de neige médiatique, de l’historique comme l’accord de mes deux qu’ont signé les pollueurs avec les larbins de la finance.

    Le Bourget, parlons en, un ramassis de pisse-froids et de fils-à-papa s’auto-félicitant de s’échanger des morceaux de gaz puants de schiste contre du solaire chinois tout déglingué. La priorité c’est toujours le commerce, pas le climat. Tonton Hollande te l’a bien seriné. D’ailleurs pour vendre des glaces, faut qu’il fasse chaud ! On avance, on avance…se félicite la canaille en veston Gucci, qui a occupé un peu moins la scène que la grande blonde fasciste. Faut dire que la catastrophe en ce moment on ne sait plus d’où elle vient. Mais j’va te dire quelque chose, moi qui ai traversé les beaux quartiers de Paname avec une bande de gueux chantant la Semaine Sanglante, c’est que pour sûr, ils étaient là les massacreurs de la Commune, les portefeuilles d’actions qui squattent rue de la Paix, les beaux salauds qui à bord de leurs Mercedes puent le fric comme les vieux de la maison de retraite sentent la pisse ; du pèze dont on ne verra jamais la couleur, une oseille qui transpirait par tous les pores de ces quartiers de rupins.