• France : le portrait d’un terroriste palestinien retiré d’une exposition | i24news - Publié : 04/01/2016 - 17:29, mis à jour : 18:17
    http://www.i24news.tv/fr/actu/international/97929-160104-france-le-portrait-d-un-terroriste-palestinien-retire-d-une-exp

    Le terroriste palestinien Marwan Barghouti a été associé au pacifiste Mandela dans une peinture

    Une peinture comparant le terroriste Marwan Barghouti à Nelson Mandela a été retirée d’une exposition à Paris, après que l’ambassade d’Israël a envoyé une lettre de protestation, rapporte Ynet lundi.

    La peinture devait être vendue aux enchères et l’argent devait être reversé à l’organisation Reporters sans frontières (RSF)

    L’artiste qui a peint Barghouti a écrit que " Nelson Mandela était qualifié de « terroriste » en 1950." En réponse, l’ambassade israélienne a envoyé une lettre à la maison de ventes aux enchères en exprimant sa désapprobation quant à la comparaison établie.

    La lettre souligne que Barghouti est reconnu comme assassin et terroriste, alors que Mendela était opposé à la violence. La maison de ventes aux enchères a décidé de retirer la peinture, déclarant qu’elle n’avait pas l’intention de provoquer des conflits.

    Barghouti a été reconnu coupable de plusieurs actes terroristes meurtriers par un tribunal israélien, et purge actuellement cinq peines de prison à perpétuité.

    Israël et la communauté juive française ont également contacté les autorités municipales de Paris afin d’empêcher la réouverture de l’exposition par Reporters sans frontières (RSF).

    Une exposition sur le thème de la vie à Gaza a été inaugurée le mois dernier, dans un centre culturel rattaché à la ville de Paris et devrait réouvrir du 5 au 17 janvier. L’exposition rassemble des photos et des informations sur le conflit israélo-palestinien, mais aucune photo ne montre les actions terroristes du Hamas contre les civils israéliens.

    L’ambassadrice d’Israël en France Aliza Ben-Nun, a affirmé que « l’exposition est honteuse et anti-israélienne, et elle contribue au terrorisme en valorisant les extrémistes en France. »

    « L’ambassade a travaillé en collaboration avec les organisations civiles et la communauté juive afin d’exprimer sa colère. C’est dommage qu’une organisation réputée humanitaire ne mentionne pas le traitement médical octroyé par l’Etat d’Israël aux habitants de la bande de Gaza » a t-elle ajouté.

    #pressionistite #lobby_pro-israélien

    ““““““““““““““““““““““““““““““““““““““
    Israël demande le retrait d’une œuvre de Pignon-Ernest, « Libération » refuse
    Par Clémentine Mercier — 14 janvier 2016 à 17:31
    Après une exposition au Palais de Tokyo, la vente des unes de « Libé » customisées par des artistes en partenariat avec Reporters sans frontières est en suspens.
    http://next.liberation.fr/arts/2016/01/14/israel-demande-le-retrait-d-une-oeuvre-de-pignon-ernest-liberation-r

    Né en 1942 à Nice, figure de l’art urbain, l’artiste est connu pour ses silhouettes dessinées et collées à même les murs des rues. Il s’est emparé de la une de Libé du 12 novembre 2004, évoquant la mort de Yasser Arafat. Ce jour-là, Libération montrait un simple keffieh et titrait « Et maintenant ? » Sur cette couverture célèbre, Ernest Pignon-Ernest a dessiné en 2015 le visage de Marwan Barghouti, un activiste palestinien, avec la légende : « En 1980, quand j’ai dessiné Mandela, on m’a dit que c’était un terroriste. »

    (...)

    Libération refuse, au titre de la liberté de création. Un des artistes, C215 (Christian Guémy), décide de se retirer de l’opération en soutien à Ernest Pignon-Ernest. Joint par téléphone, ce dernier salue la position du journal et de RSF : « Je suis étonné qu’une ambassade étrangère puisse décider de ce que l’on expose ou pas. Et qu’une maison de ventes cède aux pressions. Je ne tenais pas à envenimer tout cela. Dans les années 70, je me suis élevé contre le jumelage de ma ville, Nice, avec l’Afrique du Sud. A l’époque on disait la même chose de Mandela. Je n’ai pas cherché la provocation avec cette une. »

    Mercredi, la collaboration entre Artcurial, Libération et RSF s’est interrompue. De nouvelles solutions pour maintenir cette vente à visée caritative sont à l’étude.

    • #Chutzpah
      http://www.france-palestine.org/Nelson-Mandela-un-heros-encombrant

      Lors de sa venue en Terre sainte, en 1999, Nelson Mandela avait-il été initié aux subtilités de la chutzpah, ce mélange d’impudence et d’assurance qui a rang de vertu nationale, ou presque, en Israël ? Si oui, on peut penser sans trop de risque de se tromper que le mot lui est venu à l’esprit depuis le Panthéon des libérateurs, où il repose maintenant, en entendant les responsables israéliens faire son éloge.

      Car les mots du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui a salué un « combattant de la liberté, opposé à la violence », comme ceux du président Shimon Pérès, qui a applaudi sa contribution à « la guerre contre les discriminations et le racisme », procèdent d’une réécriture de l’Histoire pour le moins audacieuse. Un coup de pub destiné à faire oublier l’alliance militaire secrète que l’Etat juif noua avec le régime ségrégationniste de Pretoria durant les années 1970 et 1980 et que ses dirigeants, depuis, n’ont jamais admise et encore moins désavouée. Ce pacte scellé sous les auspices de Shimon Pérès, alors ministre de la défense, au nom de la lutte contre le « terrorisme », incarné alors par l’ANC de Nelson Mandela et l’OLP de Yasser Arafat, aboutit notamment à cette scène sidérante : la venue en 1976, à Yad Vashem, le mémorial de la Shoah de Jérusalem, d’un suprémaciste blanc et sympathisant nazi notoire, en la personne de Balthazar Johannes Vorster, le premier ministre sud-africain de l’époque.

      Confronté à la résurgence de cet embarrassant passé, longuement évoqué par la presse israélienne, Benyamin Nétanyahou a sûrement jugé plus judicieux de faire profil bas. Prétextant des frais de déplacement trop élevés, il a renoncé à participer à la cérémonie d’hommage organisée, mardi 10 décembre, dans le stade de Soweto. Bonne idée.

      Sur place, les vétérans de l’ANC auraient pu lui rappeler que « Madiba » n’a jamais été un héraut de la non-violence, contrairement à ce que M. Nétanyahou laissait entendre dans sa déclaration, calibrée pour gêner ses adversaires palestiniens. Bien que le mouvement antiapartheid n’ait pas sombré dans le terrorisme aveugle, M. Mandela n’a jamais accepté de renoncer à l’option de la violence, même en échange de sa libération. « C’est toujours l’oppresseur, non l’opprimé, qui détermine la forme de la lutte, écrivait-il dans ses Mémoires. Si l’oppresseur utilise la violence, l’opprimé n’a pas d’autre choix que de répondre par la violence. »

      En Afrique du Sud, M. Nétanyahou aurait pu faire d’autres expériences incongrues. Comme rencontrer Ahmed Kathrada, 82 ans, un ancien compagnon de prison de Nelson Mandela, qui a pris la tête d’une campagne internationale pour la libération de Marouane Barghouti. Condamné à la prison à vie pour son implication supposée dans le meurtre de cinq Israéliens, ce haut dirigeant du Fatah, partisan déçu du processus de paix, est considéré dans les territoires occupés comme le Mandela palestinien.

      Mais le plus déplaisant pour le premier ministre israélien aurait été de croiser Ismaïl Coovadia, l’ancien ambassadeur d’Afrique du Sud en Israël. En juin, quelques mois après avoir quitté son poste, ce diplomate avait estimé que le comportement d’Israël en Cisjordanie et dans la bande de Gaza s’apparentait à une « réplique de l’apartheid ». Un accès de chutzpah, assurément.

      #France

    • https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10154490880330760&set=a.437133825759.225407.531065759&type=

      This pic was taken today to the Palestinian leader Dr. Marwan Barghouti (Fatah Central Committee Member) inside Zionist occupation jail. He is sentenced to 5 times lifetime and 40 years, 4 January 2016.