Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • 6 janvier 2012 : une attaque suicide en plein Damas fait un carnage, nos médias se mettent à utiliser le terme « terroriste » entre guillemets.

    Syria : Up to 25 killed in Damascus blast
    http://usatoday30.usatoday.com/news/world/story/2012-01-06/syria-suicide-bomb/52410276/1

    The government blamed “terrorists,” saying a suicide bomber had blown himself up in the crowded Midan district.

    Damascus bomb kills 25 as regime suffers high level defection
    http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/syria/8997209/Damascus-bomb-kills-25-as-regime-suffers-high-level-defection.html

    There was no independent confirmation of the number of fatalities. The regime was quick to blame the attack on “terrorists”, which it says have been at the forefront of the uprising against President Bashar al-Assad that erupted last March.

    Une autre habitude se met en place à ce moment : l’opposition accuse le régime syrien d’être derrière ces attentats pour (si si) donner une mauvaise image de l’opposition. En France, les fanboys de la rébellitude s’aligneront sur cette accusation, allant jusqu’à prétendre que ce nouveau « Front al-Nousra » est certainement un faux-nez du régime syrien perpétrant des attentats false flag.

    Syria pledges ’iron fist’ response to Damascus bombing
    http://www.bbc.com/news/world-middle-east-16452984

    Maj Maher al-Naimi, a spokesman for the armed anti-government movement the Free Syrian Army (FSA), said the blast was “planned and systematic state terrorism by the security forces of President Bashar al-Assad”.

    Qui sont les djihadistes en Syrie ?
    http://geopolis.francetvinfo.fr/qui-sont-les-djihadistes-en-syrie-12129

    D’autres chercheurs font la même analyse. « Les milieux de l’opposition, rejoints par plusieurs analystes occidentaux, ont estimé que ce mode opératoire relevait d’une mise en scène du pouvoir. Les auteurs des premiers attentats ont, en effet, évité de causer de vrais dégâts à la cible sécuritaire supposée. Ils auraient utilisé, pour crédibiliser la tuerie, des corps de manifestants tombés plusieurs jours plus tôt en prenant soin de rendre impossible toute identification des victimes », estiment François Burgat et Romain Caillet sur le site de l’Ifpo.

    et bien sûr ce grand moment d’excellence sur le site de l’IFPO : Le groupe Jabhat an-Nusra ou la fabrique syrienne du « jihadisme » – François Burgat et Romain Caillet
    http://ifpo.hypotheses.org/3540