Dans la série des films qu’on trouvait bien avant de chausser ses lunettes de féministes pour le rematter... bye bye Gondry !
▻http://feministfrequency.com/2011/03/24/tropes-vs-women-1-the-manic-pixie-dream-girl
« Un trope est un modèle type dans une histoire ou un attribut reconnaissable dans un personage qui transmet des informations au public. Un trope devient un cliché quand il est galvaudé, utilisé sans cesse. Malheureusement, certains de ces tropes perpétuent souvent les stéréotypes offensifs, c’est à dire sexistes, racistes, homophobes, validistes...
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La Manic Pixie Dream Girl est un terme inventé par Nathan Rabin pour décrire le personnage féminin qui est là pour aider le héro, en général blanc et hétéro, pour qu’il se détende et profite de la vie.
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C’est un personnage de soutien utilisé pour faire avancer l’histoire du héros masculin. Elle n’a pas vraiment de vie propre, elle n’a pas de famille, d’intérêts ou de travail, en tout cas de ce que nous pouvons voir. Elle est en train de soutenir un protagoniste masculin déprimé pour qu’il sorte du marasme, et non en train de poursuivre son propre bonheur »
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La Manic Pixie perpétue le mythe de la femme qui dans son essence même serait « soignante », pour que nous, les meufs, puissions continuer à « réparer » ces mecs tristes et solitaires, afin qu’ils puissent aller « réparer le monde ». La Manic Pixie Dream Girl existe pour être la muse, l’inspiration, pour ces mecs torturé. En fait, c’est cette idée de muse qui est le fondement de ce trope, et c’est de ça qu’il est question.
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Scénaristes à Hollywood, permettez-moi de vous rappeler que les femmes ne sont pas ici pour votre inspiration, pour que vous accédiez à la célébrité ou pour vous cajoler. Vous n’êtes peut être pas au courant, mais nous sommes de vrais êtres humaines, avec nos propres problèmes, intérêts et créativité.
Et si vous arretiez de nous utiliser comme vos muses et que vous commenciez à nous décrire comme de vrai individues ?"
("Fréquence féministe est une série de vidéo sur le web qui explore les représentations des femmes dans les récits de la culture pop. La série de vidéos a été créé par Anita Sarkeesian.
En Août 2014, Fréquence féministe a publié une nouvelle Tropes vs femmes dans les jeux vidéo, qui a coïncidé avec le harcèlement continu de Zoe Quinn dans le cadre de la controverse gamergate ; cet épisode a déclenché une réaction impitoyable. Parmi de nombreux actes ignobles, Anita Sarkeesian a du faire face au vandalisme de sa page Wikipedia qui a été remplie d’insultes dégradantes, la réception d’illustrations où elle est représentée comme victime d"agressions sexuelles, et même à la création d’un jeu en ligne intitulé « Tabasses Anita Sarkeesian ». Internet est arrivé à la rescousse : Sarkeesian a réussi à atteindre son objectif de 6000 $ sur Kickstarter pour la série en moins de 24 heures, et a depuis amassé plus de 25 fois cette somme pour son développement. Game Over pour les trolls. ")