Le gribouillis qui n’en est pas un
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Quand il faut que j’explique, encore et toujours, à vingt ans, ce qu’est l’autisme de mon fils aîné, je soupire - intérieurement pour être polie - et je souris, pour la même raison de politesse, un peu gênée, parce qu’en vérité, je ne sais plus aussi bien qu’aux débuts quoi dire.J’avais d’ailleurs toujours anticipé que si un petit garçon charmant de huit ans reste mignon, tout #autiste qu’il puisse être, à vingt ans et ensuite, les différences avec les jeunes gens neurotypiques, ou même ceux qui sont peut-être sur le spectrum de l’autisme mais moins handicapés sont tellement marquées, que je ne vois pas trop quoi dire à part qu’il est différent, quoi, ça se voit, non ? Parce que oui, à vingt ans, ça se voit, un garçon qui a visiblement des handicaps intellectuels très marqués, un vocabulaire d’à peu près (...)