• « Nous n’avons pas besoin de l’autorisation d’une bande de pseudo-intellectuels » - Susam-Sokak
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    Au cours d’une allocution adressée aux ambassadeurs étrangers au Palais de la Présidence, le président Erdogan a répliqué à une pétition signée par un grand nombre d’intellectuels turcs et des centaines d’universitaires et intellectuels étrangers (texte ci-dessous et lien pour signer). Ce texte, qui proclame « Nous ne serons pas les complices silencieux de cette politique », dénonce la répression au Kurdistan turc, les pratiques de l’armée et de la police, les mesures de couvre-feu impitoyables qui ont provoqué depuis l’automne la mort de dizaines de civils.

    Voici en quels termes Erdogan a fustigé les intellectuels turcs signataires de la pétition :

    Simplement quelques paragraphes sélectionnés pour voir la rhétorique employée (c’est stupéfiant !). A savoir que depuis cette allocution, plus de 1000 poursuites judiciaires auprès d’intellectuels signataires de la pétition ont déjà été prononcées.

    [...]

    Il n’y a aucun problème avec nos concitoyens kurdes. Il n’y a pas de problème kurde en Turquie. Certes, nos frères kurdes peuvent avoir leurs problèmes particuliers. Nous les résoudrons. Notre gouvernement a transféré tous les bienfaits dont jouit l’Ouest aux régions de l’Est et du Sud-Est. Le problème de la Turquie, c’est le terrorisme, ce n’est pas la population kurde.

    C’est une chose que nous devons bien comprendre. Mais nos intellectuels ignorants protestent et prétendent que l’Etat est en train de perpétrer un massacre. Ô vous intellectuels ignorants, vous êtes l’obscurité dans le noir, vous êtes tellement obscurs que vous ne savez même pas où se trouve le Sud-Est du pays.

    Nous, nous connaissons ces régions comme si nous y habitions. Si de nos jours, on peut aller partout dans le Sud-Est c’est parce qu’il y a désormais partout des aéroports, si la région est maintenant riche au point d’avoir partout des mosquées et des écoles, c’est la preuve de la valeur que nous reconnaissons à nos frères kurdes.

    Ces soi-disant intellectuels qui signent des pétitions, ont des noms bien de chez nous, mais je considère que leur cervelle est formatée par des étrangers.

    Adressons-nous aux universitaires intelligents et hommes de cœur. De cette manière je suis sûr que nous ferons comprendre la vérité, sérieusement, clairement, à l’opinion publique mondiale. Pour la Turquie ce n’est pas un sujet de préoccupation de parler pour vaincre le terrorisme.

    Ou bien on est du côté de l’Etat, ou bien du côté de l’organisation terroriste. Ceux qui, en Turquie ou ailleurs, font des nuances entre les terroristes ,selon leurs convictions, leur discours, leurs origines, ne font que soutenir le terrorisme