Reka

géographe cartographe information designer - rêveur utopiste et partageur de savoirs

  • La réponse de Manuel Valls sur Ali Bongo qui agite le Gabon
    http://www.rfi.fr/afrique/20160118-reponse-manuel-valls-ali-bongo-agite-gabon-emission-jeremy-ferrari?ns_m

    Ceci pour mes ami·e·s du gabon, et aussi pour les quelques opposant qui sont obligé de temps en temps de sauter par dessus le mur de la résidence de l’ambassadeur de France pour échapper aux flics et leur matraques : Manuel Valls avoue (sans doute par erreur) que Bongo n’est pas élu :) super drôle dans un sens, en tout cas ça en fait marrer certains à Libreville.

    Les propos du Premier ministre français, invité de l’émission de télévision « On n’est pas couché » sur France 2 samedi soir suscite la polémique au Gabon. Manuel Valls, interrogé par l’humoriste français, Jérémy Ferrari, qui critique la présence d’Ali Bongo au cortège de chefs d’Etat lors de la marche suite aux attentats de Charlie Hebdo le 11 janvier 2015, avait laissé entendre que le président gabonais n’était pas élu.

    La réponse du Premier ministre français sur le plateau de l’émission de France 2 est assez courte, mais elle n’est pas passée inaperçue à Libreville où le pouvoir et l’opposition scrutent les réactions de la France sur les affaires intérieures du Gabon.

    #gabon #françafrique #marade

    • La réponse du Premier ministre français sur le plateau de l’émission de France 2 est assez courte, mais elle n’est pas passée inaperçue à Libreville où le pouvoir et l’opposition scrutent les réactions de la France sur les affaires intérieures du Gabon.

      L’humoriste Jérémy Ferrari : « Comment vous expliquez qu’Ali Bongo se retrouve en tête d’une marche pour la liberté d’expression ? »

      « Dans cette manifestation, il y avait des chefs d’Etat et de gouvernement. Vous retenez Ali Bongo, moi je retiens surtout un autre Africain, élu lui, précise Manuel Valls : Ibrahim Boubacar Keïta ».

      L’humoriste rebondit : « Ah, parce qu’il n’est pas élu Ali Bongo finalement ? »

      Réponse du Premier ministre français : « Non, pas comme on l’entend. »