Alexis J.

Chaque kilomètre parcouru ? ? ?

Mais pourquoi ce journal ne titre t’il pas ? :
Chaque kilomètre qu’on nous fait parcourir ?
ou bien :
Particuliers, laissez la place aux camions ?

Fermeture des administrations de proximité, regroupement des filiales, loyers en ville, plus de commerce de proximité, tout cela, par exemple, n’est pour rien dans le nombre de kilomètres que l’on doit parcourir.Il faut bien que le vif nous persuade que c’est de notre faute.
Pour les journalistes du vif, il faut des autoroutes pour les vélos. Pas des pistes cyclables correctes comme en Flandres ou bien aux Pays bas.
Et des vélos électriques !
On commence à en trouver d’occasion, normal, impossible de trouver des batteries de rechange.

Le vif : des #journaleux

C’est une façon de voir les choses, avec un poil de mauvaise foi tout de même, non ?

Il est hautement plus judicieux pour l’état d’investir massivement dans des infrastructures cyclables que dans des ponts, des tunnels ou des routes. Le gain en terme de mobilité, de qualité de l’air, et de santé publique serait énorme.

Il ne suffit pas de remplacer le parc automobile actuel par des voitures électriques pour que les problèmes de mobilité soient résolus. Ni même de supprimer les camions.

Pour revenir sur le titre, il ne faut pas oublier également l’énorme part de voitures de sociétés (avec ou sans carte d’essence) sur les routes belges. (Pour votre information on parle de 1,4 millions de voiture de société sur les routes, soit 1 voitures sur 5. C’est aberrant.)

Le « vrai prix », ce serait aussi tenir compte de l’étalement urbain qu’on a laissé faire pendant des décennies plutôt que de planifier le développement urbain.

PS : on parle bien d’"autoroutes" pour vélos (ou de véloroutes) ; il s’agit de bien de « routes » et non de « pistes » car destinées à accueillir un trafic intense...

#transport #mobilité
Je suis assez d’accord avec @bce_106_6 : même quand on tente d’expliquer aux élus qu’il faudrait investir dans des infrastructures de transport alternatives et durables, ils n’entendent pas, ils ne comprennent pas, ça ne les intéresse pas. Ils vivent, ils pensent bagnole. Ils vivent souvent dedans, d’ailleurs et ils se contrefoutent de ceux qui cherchent d’autres moyens de vivre et de bouger. L’essentiel des ressources des collectivités locales en milieu rural passe dans le seul entretien du réseau routier.

Les économies, pour eux, c’est fermer les trucs locaux, mutualiser les services publics, les centraliser : donc éloigner les gens des centres de vies et des services, ce qui implique toujours plus de bagnole et donc toujours plus d’infrastructures pour les bagnoles qui sont toujours plus coûteuses, omniprésentes, incontournables et insuffisantes.

Les pistes cyclables, pour eux, ce n’est pas sérieux, sauf pour des activités estivales à destination des touristes. Mais les gens sérieux, les électeurs, les décideurs, ça ne fait du vélo qu’en loisir.

Comme je l’ai déjà écrit, tu ne peux pas vouloir le vélo et moins de bagnole si dans le même temps, tu considères que les villages ne doivent plus avoir d’école, d’épicerie, de bureau de poste, parce que c’est mieux quand c’est gros et dans le bourg d’à côté, puis dans le chef-lieu plus loin…

Le comble, c’est qu’une piste cyclable, ça ne coute pas un sou !

Construire un mètre de route ou un mètre de piste cyclable, coute la même chose.
Avez vous remarque que quand une route est «   aménagée  » elle est rétrécie, avec pleins de structures artificielles qui ne font qu’occuper le terrain. Plots en béton en métal, décrochements, pot de fleurs arts contemporien . . . A Lille, il est extrêmement difficile de marcher sur un trottoir.
A lieu de dépenser de l’argent pour agresser les usagers, on peut donc le dépenser afin de permettre à la population de mieux circuler. Voir les Pays bas.

Inutile de soumettre une idée pareille aux élus municipaux.
Je discute régulièrement avec 2 adjoints de Villeneuve d’Ascq, dés que le sujet n’est pas dans la « ligne » de la ville, rideau baissé.
Et ce ne sont pas des membres du PS !

Tiens comment peuvent se justifier les VLilles qui coutent 4000 euros annuellement à chaque municipalité ?
Les habitants de la ville seraient ils trop fainéants pour aller s’acheter un Batavus à 150 euros d’occasion en Belgique, au Pays bas ?
A oui, c’est vrais, le VLille rapporte pas mal de péze au gestionnaire de cette société.