Pour moi, « ils » sont inexcusables car ils sont forcĂ©ment au contact (ou informĂ©s) dâautres mĂ©thodes dâĂ©levage ou de culture. En Bourgogne un modeste vigneron (anonyme car nâayant jamais portĂ© son histoire sur le devant de la scĂšne mĂ©diatique) qui fait ses vignes en bio a Ă©tĂ© lâobjet de tracasserie incessante de la part de ses collĂšgues en culture « chimique » quand ce ne fut pas des actes de pure malveillance. Les excuser parce quâils ont subi une formation ne suffit plus. Ils ne veulent pas sortir des anciens schĂ©mas de production et ce, dĂ©libĂ©rĂ©ment. La plupart nâont aucune conscience si ce nâest celle de leur prospĂ©ritĂ©. Et quand on commence Ă faire mine de toucher Ă leur grisbi, ils se posent en victime et ruent dans les brancards tout cela sous lâĆil bienveillant des autoritĂ©s de lâĂ©tat, bien sĂ»r. La majoritĂ© dâentre eux sont des abrutis et sont dâune nullitĂ© crasse dans la conception de leur mĂ©tier.
Quant Ă lâattitude des pouvoirs publics concernant les diffĂ©rentes crises agricoles, jâen ai appris des belles concernant la grippe aviaire dans un rĂ©cent voyage dans la Creuse. Les premiers visĂ©s par les « mesures de prĂ©cautions » ont Ă©tĂ© les petits producteurs qui travaillent proprement et Ă qui on a imposĂ© lâabattage total de leurs animaux. On nâa pas touchĂ© une plume dâune seule volaille chez les agro-industriels de la rĂ©gion. Finalement on veut quoi dans toute cette malheureuse crise de la grippe aviaire ? Confiner tous les animaux dans des bĂątiments pressurisĂ©s pour y empĂȘcher dâentrer le virus (qui, ceci dit, nâest pas transmissible Ă lâhomme et est dĂ©truit par la chaleur de la cuisson) ?
Quelle honte !