Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Le prix du cochon
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    Il Ă©tait difficile de les Ă©viter : de grands bacs rĂ©frigĂ©rĂ©s qui entravaient directement le flux des consommateurs, juste aprĂšs que nous ayons franchi les portiques d’entrĂ©e de l’hypermarchĂ©. C’est souvent comme cela, dans la grande distribution : face Ă  l’entrĂ©e, les
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    #Brouhaha #agriculture #consommation #folie #marchand

    • Non, ils ont Ă©tĂ© formatĂ©s dans les lycĂ©es agricoles et ils n’imaginent pas qu’une autre organisation est possible.
      Ils se sentent agressĂ©s par le reste de la population civile et comme on ne les a pas beaucoup entrainĂ©s Ă  l’esprit critique, ils se dĂ©fendent en s’agrippant plus encore Ă  leurs pratiques, confondant la remise en question de celles-ci avec une critique mĂȘme de leur existence.

    • Pour moi, « ils » sont inexcusables car ils sont forcĂ©ment au contact (ou informĂ©s) d’autres mĂ©thodes d’élevage ou de culture. En Bourgogne un modeste vigneron (anonyme car n’ayant jamais portĂ© son histoire sur le devant de la scĂšne mĂ©diatique) qui fait ses vignes en bio a Ă©tĂ© l’objet de tracasserie incessante de la part de ses collĂšgues en culture « chimique » quand ce ne fut pas des actes de pure malveillance. Les excuser parce qu’ils ont subi une formation ne suffit plus. Ils ne veulent pas sortir des anciens schĂ©mas de production et ce, dĂ©libĂ©rĂ©ment. La plupart n’ont aucune conscience si ce n’est celle de leur prospĂ©ritĂ©. Et quand on commence Ă  faire mine de toucher Ă  leur grisbi, ils se posent en victime et ruent dans les brancards tout cela sous l’Ɠil bienveillant des autoritĂ©s de l’état, bien sĂ»r. La majoritĂ© d’entre eux sont des abrutis et sont d’une nullitĂ© crasse dans la conception de leur mĂ©tier.
      Quant Ă  l’attitude des pouvoirs publics concernant les diffĂ©rentes crises agricoles, j’en ai appris des belles concernant la grippe aviaire dans un rĂ©cent voyage dans la Creuse. Les premiers visĂ©s par les « mesures de prĂ©cautions » ont Ă©tĂ© les petits producteurs qui travaillent proprement et Ă  qui on a imposĂ© l’abattage total de leurs animaux. On n’a pas touchĂ© une plume d’une seule volaille chez les agro-industriels de la rĂ©gion. Finalement on veut quoi dans toute cette malheureuse crise de la grippe aviaire ? Confiner tous les animaux dans des bĂątiments pressurisĂ©s pour y empĂȘcher d’entrer le virus (qui, ceci dit, n’est pas transmissible Ă  l’homme et est dĂ©truit par la chaleur de la cuisson) ?
      Quelle honte !