Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • Syrie : les Kurdes, incontournables sur le terrain, écartés des négociations
    http://www.france24.com/fr/20160201-syrie-kurdes-opposition-syrienne-arabie-saoudite-daech-etat-islam

    De fait, ils sont incontournables, contrôlant environ 15 % du territoire syrien, soit une population de quelque 2 millions de personnes. Les Kurdes du PYD sont surtout en pointe sur le terrain contre l’EI. La coalition menée par les États-Unis, et dont la France fait partie, en a d’ailleurs fait son allié dans la lutte contre les terroristes. En septembre 2014, la bataille de Kobané, ville à majorité kurde du nord de la Syrie, et les efforts de la communauté internationale pour aider les Kurdes à repousser l’EI, en sont l’exemple.

    Malgré tout cela, l’ONU a finalement renoncé à les inviter. « Les Saoudiens et les Turcs n’en voulaient pas », explique Fabrice Balanche. Les Turcs en raison de leurs liens avec le PKK, et les Saoudiens « parce qu’ils refusent qu’un autre type d’opposition soit représenté ».

    « Aujourd’hui, les Kurdes sont furieux », poursuit-il. « Ils ont le sentiment qu’ils se battent contre Daech [autre appellation de l’EI], qu’ils montrent une volonté de discuter, et qu’on ne les inclut pas dans un processus de paix ». Pour tenter d’apaiser la colère du PYD, une délégation de responsables américains, français et britanniques a rapidement pris le chemin de Kobané.