• L’ethos baroque
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    Depuis Marx, on pense indissociablement la modernité capitaliste comme une contradiction vivante : un progrès indéniable de la coopération humaine et de la maîtrise de la nature, mais aussi un retournement contre l’humanité de ses propres créations (marché, valeur, capital, impérialisme) qui en font une structure d’oppression. Pour Bolívar Echeverría, cette aliénation se traduit par des ethos, des formations culturelles, des formes de vie, des œuvres d’art, qui donnent sens au désordre du monde. Dans ce texte, il propose de lire l’ethos baroque comme l’un des quatre rapports possibles à la modernité. Echeverría propose de lire ce mouvement culturel de façon résolument anti-eurocentrique : comme le résultat d’une hybridation entre l’utopie des missions jésuites en Amérique latine coloniale et des (...)

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