Le PEB des #thèses électroniques : un exemple de régression #numérique (et comment en sortir) – – S.I.Lex –
►http://scinfolex.com/2016/02/12/le-peb-des-theses-electroniques-un-exemple-de-regression-numerique-et-com
Il existe un autre objet pour lequel le passage en version numérique paraît constituer une régression plutôt qu’un progrès : ce sont les thèses de doctorat. En fin d’année dernière, un billet publié par Olivier Legendre sur le blog de la #bibliothèque numérique de Clermont-Ferrand avait bien montré l’absurdité de la situation. Les doctorants sont traditionnellement tenus de déposer des exemplaires de leur thèse auprès de la bibliothèque de leur université afin qu’elle en assure la conservation, le signalement et la #diffusion. Pendant des décennies, lorsqu’un usager d’une bibliothèque voulait accéder à une thèse conservée dans un autre établissement, il avait la possibilité de se la faire envoyer par le biais du service du PEB (Prêt entre Bibliothèques).
Du coup, on se retrouve avec :
En 2015, Pierre-Gilles s’adresse au service de prêt entre bibliothèques de Marseille. Ce service contacte celui de Paris, qui lui répond que la thèse n’est consultable que sur intranet. Et qui de ce fait, ne s’estime pas autorisé à l’envoyer par le PEB.
En 2015, Pierre-Gilles va devoir
prendre le TRAIN
pour aller CONSULTER
une thèse ÉLECTRONIQUE.