Planète 9 : la piste se précise
▻https://lejournal.cnrs.fr/articles/planete-9-la-piste-se-precise
Moins d’un mois après que des astronomes étasuniens ont postulé l’existence d’une neuvième planète, une équipe française a réduit de moitié l’incertitude sur sa position possible dans le système solaire. Interview d’un des chercheurs à l’origine de cette prouesse.
« la moitié du ciel »
Gazeuse, située bien au-delà de l’orbite de Neptune, elle mettrait 10.000 à 20.000 ans pour effectuer une orbite complète autour du Soleil.
A priori, avec une magnitude estimée à 23-24, les astronomes amateurs n’ont aucune chance d’observer la planète 9 ! La découverte, si elle a lieu un jour, ne sera possible qu’avec de grands télescopes à large champ, comme le Megacam de Hawaï, par exemple.
Konstantin Batygin et Mike Brown ont publié dans Astronomical Journal la nouvelle d’une possible 9ème planète de 10 masses solaires
Un peu plus loin :
Pour tester la présence d’une neuvième planète d’ une dizaine de masses solaires
Ils relisent pas leurs articles avant publication au CNRS ?
tiens, l’article est corrigé une heure après. #seenthis_effect ? ;)
ah oui, j’avais un peu toussé sur les 10 masses solaires.
10 masses terrestres, ça nous met de l’ordre d’Uranus ou Neptune ; on est loin de Jupiter (320 masses terrestres).
Ce qui peut aussi faire tousser, c’est le ton triomphaliste du communiqué qui passe sous silence ceci :
▻http://www.cieletespace.fr/node/20546 (21 janvier 2016)
Enfin, et ce sera peut-être le coup fatal porté à l’hypothèse de Brown et Batygin, une étude sur le même sujet est en préparation à l’observatoire de Nice et l’IMCCE, à Paris. Agnès Fienga travaille sur cette étude, qui devrait paraître dans les prochains jours ou prochaines semaines. L’astronome nous a fait part de ses doutes sur l’existence de la neuvième planète décrite par le Caltech. « Nous avons travaillé à l’aide des orbites de Saturne et de Jupiter, obtenues par les données récentes de la sonde Cassini. Et nous n’arrivons pas aux mêmes résultats qu’eux », raconte la chercheuse niçoise.
Ces données, encore en attente d’être finalisées, montreraient l’impossibilité de trouver une planète massive à une distance inférieure à 1200 UA. Soit le maximum de celle de Caltech ! Deux études présenteraient donc deux résultats incompatibles. Quelle méthode aura raison entre l’étude des planètes géantes Saturne et Jupiter, ou bien celle des objets de la Ceinture de Kuiper ? La neuvième planète, toujours pas découverte, va susciter un débat intéressant... Que seule une détection directe — par exemple, une photo — pourra clore.
Juste deux mots en introduction pour dire que l’on a révisé son jugement un mois après, ça ne fait de mal à personne...