• Les horaires de travail sont de plus en plus atypiques
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2016/03/01/un-francais-sur-quatre-travaille-de-20-heures-a-minuit_4874642_1698637.html

    La #journée_de_travail aux horaires classiques, du lundi au vendredi, de 9 heures à 18 heures, est dépassée dans un nombre grandissant de cas. Selon l’Insee, qui publie mardi 1er mars l’édition 2016 des Tableaux de l’économie française, un salarié sur quatre a travaillé de 20 heures à minuit au moins une fois au cours du mois précédent l’enquête menée en 2014.

    Toutes les catégories socioprofessionnelles ne sont pas touchées de la même façon. Le travail du soir touche majoritairement les agriculteurs exploitants (40 %), les artisans, commerçants et chefs d’entreprise (38 %) et les cadres et professions intellectuelles supérieures (35 %).

    LES NON-SALARIÉS TRAVAILLENT EN MOYENNE 51,3 HEURES PAR SEMAINE, CE QUI PLACE LA FRANCE DANS LE TRIO DE TÊTE EN EUROPE
    De la même façon, le travail le samedi ou/et le dimanche est de plus en plus fréquent. Près de 40 % des Français en emploi ont déjà travaillé au moins un samedi dans le mois et 20 % un dimanche. Le travail le samedi touche aussi un cadre sur trois et près d’un employé sur deux (44 %).

    Quant au #travail_à_domicile, occasionnel ou régulier, il est aussi très répandu chez les cadres (36 %), les artisans, commerçants (39 %) et les agriculteurs exploitants (32 %).

    Les ouvriers sont, quant à eux, plus concernés que la moyenne par le #travail_de_nuit (14 %) et les #horaires_alternés (15 %). Le travail de nuit demeure majoritairement masculin malgré la présence croissante de femmes (notamment dans les entreprises privées de service et le secteur médical).

    De plus en plus d’horaires atypiques

    Que ce soit le #travail à domicile, le soir, la nuit ou le week-end, la proportion de personnes concernées par des #horaires_atypiques a légèrement progressé en un an. Les frontières claires entre travail au bureau et repos à domicile se brouillent de plus en plus (le phénomène est surnommé « blurring » en anglais).