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  • Les Unités de Protection de la Femme (YPJ) vues par sœur Caro
    https://quartierslibres.wordpress.com/2016/03/04/les-unites-de-protection-de-la-femme-ypj-vues-par-soeur-c

    Mardi 1er mars, sur La Chaine Parlementaire, nous avons pu assister à des passements de jambes et des jonglages dignes de la Ligue des Champions exécutés par deux femmes et pas n’importe lesquelles : Caroline Fourest et une député socialiste de service. Elles ont enchainé toutes sortes de circonvolutions durant le débat, autour du documentaire « les femmes contre Daech », diffusé sur LCP pour oblitérer le fond de l’engagement des combattantes du PKK. Source : Quartiers libres

    • Excellent.

      Leur monde se divise en deux catégories : il y a les femmes et leurs femmes de ménage. Manque de bol, les combattantes du PKK ont un flingue chargé et elles n’ont pas l’air trop motivées pour faire la poussière chez des Madames Fourest, même si les tâches ménagères dans la caserne n’ont pas l’air de les effrayer.

    • Ce serait un peu plus respectueux s’ils avaient eu l’élémentaire idée respecter celle dont ils parlent en ne l’affublant pas d’un diminutif « caro ».
      Pis encore, de donner le nom de « la, une députée PS, socialo de service ».
      Ça donne des leçons et ne donne toujours pas le nom des femmes, ça les infantilise, par un diminutif enfantin, ça les ignore, en ne les nommant pas, et en employant des mots rabaissant pour les définir.
      Ils montrent clairement de cette manière le mépris qu’ils ont des femmes, surtout celles qui sont dans les médias ou se montrent.
      Alors qu’il y a tellement de choses à dire sur le fond, leur parole est totalement inaudible et totalement sans valeur vu la manière dont ils abordent la parole des femmes.
      Ce ne sont pas des idées qu’ils combattent avec arguments, mais des femmes qu’ils rabaissent.
      Des paroles d’hommes occidentaux, toujours en position du missionnaire, qui vont apprendre aux femmes à réfléchir, car seules elles ne savent pas.
      Désespérant.

    • La parole de Caroline Fourest = La parole des femmes ?

      Ils ne sont ni plus ni moins virulent que Les mots sont importants envers la même Sœur Caroline, et pourtant LMSI est tenu en bonne partie par… une femme (et une femme lesbienne). D’ailleurs les personnes qui tiennent LMSI et qui tiennent QL sont relativement proches.

      Donc le fait d’être virulent envers Caroline Fourest n’a rien à voir avec ce genre de simplification bidon.

      C’est juste une personne abjecte, et qui faire partie des gens qui ont du pouvoir. Rien de plus normal que de recevoir des coups textuels ensuite.

      (Et par ici, le Labo Décolonial, composé de 99% de femmes des quartiers populaires, voire plus, est totalement d’accord avec ce contenu de Quartiers Libres, y compris avec sa virulence. J’en connais même qui sont plus virulentes que ça…)

      Bref : #désespérant toi-même. :D

    • Toi aussi tu considères la deuxième femme comme menu fretin, même pas digne d’être comptée, même pas digne d’avoir un nom ! Et tu t’en vantes ?
      Incroyable !
      Si elle est une personne abjecte, alors le dire et non pas l’affubler de noms infantilisant, de diminutifs ou d’associations d’idées, qu’on n’utilise que pour les enfants ou les immatures.
      Oui, si c’était un homme ils n’auraient JAMAIS utilisé cette méthode.
      Un conseil rasta, si tu n’es pas capable de voir comment une femme - quoi qu’on pense d’elle, je m’en tape - est traitée différemment d’un homme, pense à ce qu’on aurait dit pour un homme dans ce cas-là.
      Si tu ne vois toujours pas, demande à une « vraie » féministe, qui saura le faire.

    • Contextualisation : il se trouve que le surnom infantilisant de « Soeur Caro » ne vient pas du tout de Quartiers Libres, mais a justement été inventé et popularisé par LMSI, tenu par Tevanian et Tissot (Tissot n’étant absolument pas une vraie féministe, n’est-ce pas…). Depuis, ce diminutif est devenu populaire et est désormais utilisé par une bonne majorité de ses détracteurices depuis plusieurs années. Que ce soit par Quartiers Libres ou de nombreux/euses autres (et je le redis, mes camarades du Labo Décolonial, qui sont bien des femmes, féministes, et liseuses de QL parmi d’autres lectures, utilisent aussi ce surnom).

      Donc vu que personnellement (c’est-à-dire dans mon expérience personnelle, dans mon entourage), j’entends ce surnom infantilisant pour parler de Fourest de la bouche même de femmes féministes depuis des années maintenant, et bien du coup ça ne me choque pas plus de le lire là, pas plus que les énièmes autres fois où je l’ai lu ou entendu oralement autre part.