J’enchaine avec Les cercueils de zinc pour ne pas faire de jaloux. Puis, faut bien faire une pause SF, de temps à autre.
Pour en revenir à 99 homes, il est sorti en 2014 et malgré ses prix, il a fallu se résoudre à le diffuser en e-cinéma, tellement personne n’a eu envie de se faire mettre le nez dans le caca.
Et encore, on attend plutôt un 99 homeless, car, comme je le lisais dans je ne sais plus quel canard américain, les millions de gens qui se sont fait voler leur maison trop chère par les banques cupides et qui ont été punies en étant renflouées une fois de plus, ces millions de gens ne se sont pas évaporés une fois passé le seuil de leur maison.
Certains (comme dans le film), ont été hébergés par la famille (mais probablement pas tant que ça et surement pas aussi longtemps), mais bon, on peut penser que vu la structure sociale des USA la famille des gens expulsés a pas mal de chances d’être elle-même avec un pied qui glisse sur le pallier. Certains, aussi, sont revenus avec des pieds-de-biche et ont squatté leur propre maison. De toute manière, faute d’acheteurs, le gros des saisies est toujours vide et se dégrade lentement (avec la lancinante question : tout ça pour quoi ?).
Mais on est loin du compte.
Où sont passées ces familles ? Dans des champs de mobiles homes ? Des cabanes ? Des bidonvilles ? Un journal États-Unien parlait de véritables villages de récup’ qui avaient poussé dans les bois. Un autre avait montré la population des égouts et galeries d’évacuation des crues de Las Vegas.
Donc, où sont passés les gens ?