• Bilan du groupe de Défense Collective (DefCol) des comparutions immédiates suite aux manifs du week-end du 9 et 10 avril (Paris)

    http://paris-luttes.info/bilan-des-comparutions-immediates-5372

    Il faut rappeler ici que les avocats commis d’office ont souvent beaucoup de dossiers à gérer en même temps et conseillent très rarement, voire jamais, au prévenu de demander un renvoi de l’audience de comparution immédiate. Or, être jugé en comparution immédiate au lendemain d’une manif sur la base du seul dossier monté par les flics, c’est clairement aller au casse-pipe, comme les procès qui ont eu lieu lundi 11 et mardi 12 avril le montrent une fois de plus. En effet, pour la première fois depuis le début du mouvement à Paris, la répression aboutit sur de la prison ferme (il y a déjà eu des incarcérations dans d’autres villes mais pas à Paris).

    • Compte-rendu médics sur la manifestation du 9 avril
      http://paris-luttes.info/compte-rendu-medics-sur-la-5350

      Au cours de la manifestation du 9 avril, nous avons été une douzaine de médics répartis en binômes et trinômes dans le cortège depuis la Place de la République jusqu’à celle de la Nation. Deux des médics ont fait les frais de violences policières.

      Alors que la manifestation prenait son essor, peu après 14h30, au début du Bld du temple, un copain médic sort d’une boulangerie où il était parti s’acheter un sandwich, il entend quelqu’un l’interpeller « Photo ! », en se retournant il voit un flic en civil qui le photographie ; il s’éloigne hâtivement et est rattrapé, plaqué au sol par cinq flics en civil qui lui cognent violemment le genoux avant de fouiller son sac et contrôler son identité. Il repart avec une vive douleur au genoux et sera incapable d’assurer des premiers secours sur le restant de la manifestation. Le soir il est obligé de se rendre aux urgences avec un genoux doublé de volume. La rotule est fracturée et échappe de peu à une opération, 6 semaines d’immobilisation. Un autre médic qui protestait lors d’une interpellation à Nation, en fin d’après-midi, s’est vu roué de coups de matraques par 6 flics.