BigGrizzly

Groumpf

  • Renault : Macron se fait menaçant sur la rémunération de Carlos Ghosn, Automobile
    http://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/021899050398-renault-macron-se-fait-menacant-sur-la-remuneration-de-carlos-

    Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie, a menacé Renault de « légiférer » si le constructeur automobile ne prend pas ses responsabilités après le maintien de la rémunération de son PDG Carlos Ghosn.

    Cet article en lui même n’a aucun intérêt. Mais dans la lignée des « bonnes » nouvelles du type « demain on rase gratos » de la part du gouvernement ces jours-ci (qui se souvient de Valls évoquant un éventuel revenu de base ?...) le coup du « le gouvernement fait les gros yeux à un patron trop payé » me semble être une des astuces utilisées par le pouvoir pour adoucir les foules. En fait, il me semble me souvenir que vous avions eu le même cinéma avec Sarkozy, à peu près au même moment du quinquennat...

    Ces gens au pouvoir semblent avoir la même trousse à outils du parfait petit « gouvernant contre son peuple ».

    Dans le genre coincidence troublante, ça me fait penser à cette façon dont tous les gouvernement conservateurs occidentaux ont plus ou moins simultanément décidé de mettre à l’agenda la déchéance de nationalité (cf. le Canada et la France, donc... par exemple à ce sujet).

    Je ne parle pas de théorie du complot ou d’illuminati... J’évoque juste des trucs aussi concrets que l’OCDE ou les dizaines de think tanks tous financés par les 10 ou 20 mêmes multinationales...

    • Ghosn : sur la saine colère de Macron - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=8722

      Tremblez, Ghosn, Bompard, Juniac, et les autres ! Super Macron va lé-gi-fé-rer.

      (...)

      Vive Macron, donc. Ah mais tiens, que vois-je, caché dans un coin de Libé (1), ou sur le site de Challenges (2) ? Que vois-je ? Le même jour où il se dressait contre le salaire de Ghosn, l’Etat renonçait à ses droits de vote doubles au Conseil d’administration de Renault, qui lui auraient permis de faire efficacement entendre son refus ! Est-ce possible ? Oui. Si vous n’avez pas suivi, cette renonciation de l’Etat est le résultat d’un long bras de fer l’an dernier. En avril 2015, l’Etat a fait monter sa participation dans Renault à près de 20%, justement pour s’assurer que les fameux droits de vote doubles, prévus par la « loi sur la reconquête de l’économie réelle », dite aussi loi Florange, y serait appliqués. Il s’est aussitôt heurté « aux investisseurs, leurs représentants et leurs conseils », comme dit Le Monde (3), autrement dit au grand capital international, lequel a fait valoir que « les investisseurs, en particulier anglo-saxons, détestent tout ce qui pourrait ressembler à un mécanisme anti-OPA ». Et même le « gendarme de la Bourse », l’Autorité des Marchés Financiers, a levé son gros bâton de gendarme, faisant valoir que les droits de vote doubles risquaient « d’affecter l’image de la place de Paris », en portant atteinte à la « démocratie actionnariale » (je ne sais pas vous, mais moi j’adore autant « la reconquête de l’économie réelle » que la « démocratie actionnariale ».

      ...

      Bref, en décembre, l’Etat semi-capitulait à la Hollande, et acceptait de limiter ses droits de vote double aux questions « stratégiques ». Parmi lesquelles, donc, ne figurent pas la rémunération du PDG, ni la durée de son mandat. CQFD.

      Et le bouquet final...

      Bref, en décembre, l’Etat semi-capitulait à la Hollande, et acceptait de limiter ses droits de vote double aux questions « stratégiques ». Parmi lesquelles, donc, ne figurent pas la rémunération du PDG, ni la durée de son mandat. CQFD.