Un désaccord autour des moukhtars risque d’ébranler la coalition ▻http://www.lorientlejour.com/article/984205/un-desaccord-autour-des-moukhtars-risque-debranler-la-coalition.html
Le temps presse, et au cas où le blocage persisterait, le parti du général Aoun finirait par retirer Joseph Traboulsi et soutenir la liste Beyrouth Madinati ou même celle de Charbel Nahas, souligne-t-on dans les milieux aounistes où l’on reconnaît qu’une telle décision correspond davantage aux orientations et aux sympathies de la base du parti. Sa participation à la liste de coalition pour les municipales se justifie par une volonté d’ouverture sur toutes les parties, celle-ci ayant commencé avec le Hezbollah, puis, plusieurs années plus tard, avec les FL, selon les mêmes sources.
Toujours est-il qu’un éventuel retrait aouniste des Beyrouthins importunerait le chef du courant du Futur, engagé à fond dans la bataille électorale sur base du respect de la parité, dans la mesure où il risque de favoriser le panachage et d’augmenter les chances de Beyrouth Madinati, bénéficiant d’une forte sympathie populaire, de percer la liste adverse.
Donc les électeurs aounistes préfèrent la liste Beyrouth Madinati, voir celle de Charbel Nahas, mais le parti préfèr(ait) un accord électoral avec ses ennemis politiques dans le but tout à fait clair de neutraliser la liberté des électeurs.
Ce qui correspond à ce que décrit l’excellent texte de Sami Attalah sur Jadaliyya:On Municipal Elections in Lebanon and the Prospects of Change
▻http://www.jadaliyya.com/pages/index/24369/on-municipal-elections-in-lebanon-and-the-prospect
In reality, alliances that political parties form along with families and clans for joint electoral lists are hampering the role of municipalities as actors for development. This brings us to the second challenge: namely, the formation of joint lists to avoid competition. This process has two consequences. The first is that many segments of society are not represented, especially women, youth, and marginalized groups, as sects, families, and clans take precedence. The second consequence is that elections—even those which are competitive—often result in the elected council being an ineffective assemblage of interest groups with very little in common. Elected councilpersons have no common program or platform to promote development nor the motivation to work together. Their aim is often confined to serving the interests of a narrow group that brought them to power while ignoring developmental issues. In other words, the political system has favored a select type of representation at the expense of forwarding the interests of citizens.