• Annulation de la commissions de solidarité territoriale (RSA) à Pamiers : avec ou sans emploi, grève générale !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8197

    Ce jeudi 19 mai 2016, à Pamiers en Ariège, dans le cadre du mouvement social contre la réforme du code du travail, le collectif d’autodéfense face au contrôle de l’administration (CAFCA), a appelé à une #action contre les commissions de solidarité territoriale (C. S. T., anciennement C. L. I.).

    Ces #CST sont une sorte de tribunal qui ne dit pas son nom. Elles visent à « sortir les bénéficiaires du #R.S.A. du dispositif », selon l’expression consacrée, c’est à dire les laisser crever la gueule ouverte [1]. On y est convoqué seul, face à une demi-douzaine d’agents bureaucratiques de tous poils (représentants du conseil général, assistants sociaux, agents de pôle emploi, etc.), pour se justifier sur l’ « évolution de sa situation », sous la menace d’une suspension immédiate du R. S. A.

    Les bureaucrates ayant lâchement fui leurs locaux malgré la présence de quelques vigiles vite balayés, la quarantaine de personnes présentes ont décidé, dans la bonne humeur et la plus grande détermination, de rédiger le communiqué que voici :

    Aujourd’hui, jeudi 19 mai 2016, des #chômeurs, chômeuses, travailleurs, travailleuses, précaires, intermittent.e.s du travail, en grève, occupent les bâtiments de l’ADS, annexe du Conseil Général à Pamiers (09), lors de contrôles CST.

    Dans le cadre du mouvement social contre la réforme du droit du travail, nous réclamons :
    1. L’abolition des CST, tribunaux pour RSAstes qui visent à les contrôler et à les radier ;
    2. La suppression de la loi El Khomri ;
    3. L’abolition du salariat ;
    4. La suppression de tous les contrats (de location, d’assurance, de travail, de mariage, d’insertion), compte tenu de l’inégalité des contractants ;
    5. L’augmentation de 50 % du RSA durant les six prochains mois, avant l’abolition de l’argent ;
    6. La fin de l’état d’urgence ;
    7. Le retrait des troupes françaises de tous les théâtres d’opération ;
    8. L’auto-dissolution de la police et de l’armée ;
    9. L’abolition des frontières ;
    10. La libération de tous les prisonniers ;
    11. La fin du patriarcat.

    En l’absence de l’obtention de toutes ces conditions fort raisonnables, nous déclarons la grève générale.

    Voici le tract qui y fut par ailleurs diffusé, ainsi qu’à la manifestation de l’après-midi à Pamiers. (...)