• #Valls en #Israël pour réparer des relations délabrées
    https://www.mediapart.fr/journal/international/210516/valls-en-israel-pour-reparer-des-relations-delabrees

    Alors que Benjamin #Netanyahou vient d’élargir son gouvernement à un nouveau parti ultranationaliste et d’offrir le ministère de la défense à l’ancien videur de boîte de nuit Avigdor Lieberman, raciste et incontrôlable, Manuel Valls, qui vient de donner comme François Hollande beaucoup de gages d’amitié à Israël, cherche à le convaincre d’accepter l’initiative diplomatique de Paris.

    #International #Ayrault #Palestine #Proche-Orient

    • 21 mai 2016 | Par René Backmann

      Ainsi, un politicien chassé du ministère des affaires étrangères en 2012 sous l’accusation de corruption, qui veut renforcer l’occupation de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est et étendre les colonies, qui tient les citoyens arabes d’Israël pour une « nuisance » et leurs élus à la Knesset pour des « traîtres », qui veut « réoccuper » la bande de Gaza, qui réclame la destruction de l’Autorité palestinienne et l’application de la peine de mort pour les « terroristes », et qui considère le président palestinien Mahmoud Abbas comme un « terroriste-diplomate », va devenir le responsable d’une armée surpuissante, dotée de la bombe atomique. Ainsi le tribun, résident d’une colonie de Cisjordanie qui tient pour un héros le soldat franco-israélien Elor Azaria, qui a tué de sang-froid un Palestinien gisant au sol gravement blessé, qui considère les soldats lanceurs d’alerte de l’association « Rompre le silence » comme des « mercenaires dont l’âme a été vendue à Satan », sera le chef de la puissante machinerie politico-militaire de l’occupation et de la colonisation.

      « Il est difficile d’imaginer le premier ministre Benjamin Netanyahou prendre une décision plus imprudente et irresponsable que de choisir Avigdor Lieberman comme ministre de la défense », constatait jeudi le quotidien Haaretz tandis que, dans le même journal, l’éditorialiste Gideon Levy lançait cet avertissement : « Nous devons préparer les abris, car nous risquons d’en avoir besoin bientôt. »