enuncombatdouteux

NI ACTUALITÉS NI COMMENTAIRES, ..... DU COPIER-COLLER ET DES LIENS... Un blog de « curation de contenu » : 82 LIVRES , 171 TEXTES et 34 DOCUMENTAIRES :

  • Quand la Grande Barrière de corail disparaît d’un rapport de l’ONU à la demande de l’Australie

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/05/27/climat-l-australie-obtient-la-censure-d-un-rapport-de-l-onu_4927501_3244.htm

    Ce n’est pas un secret. La Grande Barrière de corail, dans les eaux territoriales du nord-est de l’Australie, est menacée. Elle compte même parmi les plus célèbres victimes du changement climatique. Alors on peut s’étonner qu’elle n’apparaisse pas dans un rapport publié jeudi 26 mai par l’Unesco, le Programme des Nations unies pour l’environnement et l’organisation non gouvernementale Union of Concerned Scientists. Ce document intitulé « Patrimoine mondial et tourisme dans le contexte des changements climatiques » recense 31 sites menacés, dans 29 pays. Sans aucune mention, donc, du plus grand ensemble corallien du monde.

    Des médias australiens ont révélé qu’un chapitre consacré à la Grande Barrière de corail et des passages sur deux autres sites du pays (Kakadu et les forêts de Tasmanie) avaient été supprimés, après l’intervention de Canberra. Le scientifique Will Stephen, professeur à l’Australian National University, et responsable de l’association Climate Council, a participé au rapport. Il a indiqué qu’il avait été « très surpris » en découvrant que l’Australie ne figurait pas dans le document, d’autant plus que la Grande Barrière était l’un des principaux cas étudiés.

    Le ministère de l’environnement australien n’a pas tardé à se défendre dans un communiqué. Il précise avoir expliqué à l’Unesco, par le biais de son ambassadeur, qu’il « n’était pas favorable au fait que des sites australiens classés au Patrimoine mondial figurent » dans le rapport, invoquant d’éventuelles « confusions ». « L’expérience récente en Australie a montré que des commentaires négatifs sur le statut des sites inscrits au Patrimoine mondial avaient un impact négatif sur le tourisme. » Le communiqué se termine de manière laconique : « Le ministère n’a pas informé le ministre de cette affaire. »