• Alexander Betts: Our refugee system is failing. Here’s how we can fix it

    A million refugees arrived in Europe this year, says Alexander Betts, and “our response, frankly, has been pathetic.” Betts studies forced migration, the impossible choice for families between the camps, urban poverty and dangerous illegal journeys to safety. In this insightful talk, he offers four ways to change the way we treat refugees, so they can make an immediate contribution to their new homes. “There’s nothing inevitable about refugees being a cost,” Betts says. “They’re human beings with skills, talents, aspirations, with the ability to make contributions — if we let them.”

    https://www.ted.com/talks/alexander_betts_our_refugee_system_is_failing_here_s_how_we_can_fix_it

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    • "Parfois, j’ai honte d’être un Européen. L’année dernière, plus d’un million de personnes ayant besoin d’aide sont arrivées en Europe. Et notre réponse a été franchement pathétique. Il y a tellement de contradictions. Nous pleurons la mort tragique d’Aylan Kurdi, et pourtant, depuis, plus de 200 enfants se sont noyés en Méditerranée. Des traités internationaux reconnaissent que les réfugiés sont une responsabilité collective, et pourtant nous acceptons que le petit Liban accueille plus de Syriens que toute l’Europe unie. Nous nous lamentons sur l’existence des passeurs, pourtant nous en faisons la seule route viable pour chercher l’asile en Europe. Il nous manque la main-d’oeuvre, pourtant nous empêchons les personnes correspondant à nos besoins économiques et démographiques de venir en Europe. Nous proclamons nos valeurs libérales en opposition à l’Islam fondamentaliste, pourtant nous avons des politiques de répression qui arrêtent les demandeurs d’asile mineurs, qui séparent les enfants de leur famille et qui saisissent les biens des réfugiés. Que faisons-nous ? Comment en sommes-nous arrivés là, à ce que nous adoptions une réponse si inhumaine à une crise humanitaire ? Je ne crois pas que ça soit dû à un désintérêt, tout de moins je ne veux pas le croire. Je crois que c’est parce que nos politiciens n’ont pas de vision, qu’ils ne savent pas adapter les règles internationales de l’asile à la mondialisation.

      Je veux prendre du recul et poser deux questions fondamentales :

      Premièrement, pourquoi est-ce que le système actuel ne fonctionne-t-il pas ?
      Deuxièmement, comment pouvons-nous y remédier ?