Rezo

Le portail des copains

    • l’avenir est au #parasitisme_social. À chaque interaction sociale naturelle doit se substituer un service proposé par un prestataire commercial qui saura ficher et monétiser cette relation : c’est LA loi, c’est comme ça, There Is No Alternative.

      Ou peut-être que si , en fait.

    • Moui mais. L’avantage de ces plate-formes (disclaimeure : je suis sur Ulule et Leetchi), c’est la mise en relation. On touche beaucoup de gens en peu de temps, y compris des gens qu’on ne connaissait pas. Donc, le crowdfunding tradi, bio, avec des mails aux copains, ça ne passe pas à l’échelle, sauf pour les gens qui sont déjà hyper-connectés (et qui ont déjà un réseau, par exemple associatif, à « parasiter »).

    • Non mais ya déjà plein de réseaux, y compris les trucs pourris privateurs, qui permettent de « liker », « partager », etc, et donc diffuser massivement une information à des gens qui ne sont pas proches. Donc pas besoin d’ajouter un intermédiaire supplémentaire, sachant qu’il y en a déjà plein en amont. Là actuellement pour tous ces projets, le « toucher des gens » il se fait d’abord par Facebook ou autre, avant de se faire par la plateforme de crowfunding, quelle qu’elle soit. Donc on a Faceebook puis KissKiss ou autre. Alors qu’on pourrait n’avoir déjà que Facebook, et une solution sans intermédiaire pour la récupération.

      Après il reste le problème de la confiance et de la non-complétion du projet souscrit, ça me parait être un problème plus important à résoudre que la diffusion. Quand il y a un intermédiaire (connu ! assez pour avoir confiance), les gens savent que si le projet n’arrivent pas à terme, ils savent qu’ils vont bien être remboursés, puisque l’argent n’est même pas encore donné au projet final. Alors que quand le projet récupère directement l’argent… la confiance peut être là hein, mais cela dépend donc complètement du projet et si on le connait déjà ou pas, etc. Et du coup ça peut freiner celleux qui ne connaissent pas, qui auraient pu être intéressés, mais qui peuvent prendre peur de donner directement de l’argent au projet sans savoir si ça va aboutir, sans être sûr d’être rembourser si ça n’atteint pas la somme nécessaire.

      Tout ça ne sont que réflexions à la va-vite hein, mais c’est ce que je me dis intuitivement pour l’instant.

    • Ainsi que je l’ai dit à l’autrice, c’est la monétisation des coordonnées des gens sans leur accord ainsi que le rapport aux banques qui est surtout dénoncé et là dessus certaines plateformes ont fait des efforts.

      J’ai du y faire appel en urgence l’année dernière j’avais passé pas mal de temps à chercher un système respectueux. Je m’étais finalement arrêtée sur « le pot commun » où je n’ai trouvé aucune mention d’utilisation des données : https://www.lepotcommun.fr/conditions-generales-d-utilisation
      J’avais fait ce choix après avoir lu plein de d’articles et de questionnements éthiques. Entre autres Seenthis m’avait beaucoup servi : http://seenthis.net/recherche?recherche=crowdfunding&follow=all&tag=%23crowdfunding

      Actuellement c’est plutôt le site participatif « helloasso » qui semble le plus utilisé par les gens aux démarches éthiques : https://www.helloasso.com/tarifs

      Il me semble que mettre toutes les solutions de #crowdfunding #financement_participatif ensemble au même niveau reviendrait à mettre tous les réseaux sociaux sur le même niveau... genre assimiler twitter et facebook avec seenthis :D